La sclérothérapie par injection est indiquée pour les hémorroïdes de premier degré pour lesquelles le traitement conservateur a échoué, et pour la plupart des hémorroïdes de second degré. Dans cette procédure, un petit volume d'une solution irritante est injecté dans la sous-muqueuse autour des pédicules des trois principales hémorroïdes.
Il existe deux théories quant à son fonctionnement :
Procédure : un proctoscope est inséré dans le canal anal et les amygdales se gonflent sur le bord du proctoscope. Une huile phénolée à 5 % est injectée dans la couche sous-muqueuse, juste au-dessus de la ligne pectinée. Les injections ne doivent pas être douloureuses.
Le patient peut ressentir une certaine gêne pendant les deux ou trois jours qui suivent l'intervention. Toutefois, la gêne disparaît généralement et le patient constate un certain bénéfice au bout de 6 à 10 jours. Le traitement peut devoir être répété, souvent jusqu'à trois fois, avec un intervalle de six semaines entre les injections.
Une complication rare est une injection mal placée dans la prostate (1) ; elle est annoncée par une hématurie et de la fièvre. Elle se résorbe généralement sans traitement.
Elle présente l'avantage d'être peu coûteuse et facile à réaliser en ambulatoire. Cependant, son effet n'est pas aussi permanent que d'autres modalités de traitement.
Référence :
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