La vessie est remplie de liquide ou de dioxyde de carbone. Les liquides habituels sont l'eau ou le sérum physiologique. En vidéocystométrie, un produit de contraste radio-opaque est utilisé. La cystométrie au gaz a l'avantage d'être facile et propre, mais elle ne permet pas de mesurer simultanément le débit et peut affecter le comportement de la vessie. Elle n'est pas très répandue au Royaume-Uni.
La fonction vésicale est surveillée à l'aide
- une sonde urétrale dans la vessie pour mesurer la pression intravésicale totale
- un second cathéter urétral relié à un réservoir de liquide pour remplir la vessie ; le volume de remplissage est mesuré au moyen d'une jauge de contrainte reliée au réservoir qui indique le changement de poids au fur et à mesure que la vessie se vide
- un cathéter inséré dans le rectum ou le vagin pour mesurer la pression intra-abdominale.
La pression du détrusor, c'est-à-dire la pression produite par la paroi de la vessie, est calculée comme la pression intravésicale totale moins la pression intra-abdominale.
La vessie est remplie de liquide à un rythme constant, généralement de 60 à 70 ml par minute. Le patient étant en position verticale, diverses manœuvres - toux, effort, changement de posture - sont effectuées pour provoquer une activité anormale du détrusor. Le patient urine ensuite dans le débitmètre pour vider sa vessie et permettre l'enregistrement du débit.
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