Les DCIU inactifs sont de petits objets en polyéthylène ou en nylon. On pense qu'ils empêchent l'implantation du blastocyste en provoquant une irritation chronique de l'endomètre. En l'absence de symptômes, ils peuvent être laissés en place indéfiniment.
Les DCIU actifs contiennent des métaux ou des hormones et ont largement supplanté les dispositifs passifs car ils sont généralement plus petits et présentent des taux d'échec plus faibles.
Le cuivre est couramment utilisé, par exemple le Copper-7. On pense qu'il inhibe les enzymes présentes dans l'endomètre et nécessaires à l'implantation. Il n'y a pas d'absorption systémique significative et il n'y a pas de risque de tératogénicité en cas de grossesse accidentelle. Le cuivre se perd lentement par élution. Les dispositifs récents doivent être remplacés tous les 4 à 6 ans.
Le contraceptif progestatif intra-utérin libère le lévonorgestrel directement dans la cavité utérine. Ce dispositif a une incidence plus faible de grossesse extra-utérine que les DCIU en cuivre et a un taux d'échec similaire à celui de la stérilisation.
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