Implant progestatif (contraceptif) et obésité

Implants progestatifs

• L'implant à l'étonogestrel (ENG) est une méthode de contraception très efficace et les données disponibles suggèrent que son efficacité n'est pas affectée par le poids corporel ou l'IMC. La durée d'utilisation autorisée de l'implant ENG, qui est de 3 ans, s'applique aux femmes de toutes les catégories de poids
  
  
• les données disponibles suggèrent que l'implant ENG est une option contraceptive sûre pour les femmes en surpoids et les femmes obèses.

Prise de poids avec les implants

• Dans la population générale de toutes les utilisatrices d'implants, il n'existe aucune preuve d'un lien de cause à effet entre l'utilisation d'implants et la prise de poids. Il n'existe pas de données spécifiques concernant la prise de poids liée à l'utilisation d'implants par des femmes en surpoids ou obèses.

Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) de l'implant ENG à progestatif seul indique que "l'expérience clinique chez les femmes plus lourdes au cours de la troisième année d'utilisation est limitée". Il indique donc que "l'on ne peut pas exclure que l'effet contraceptif soit plus faible que chez les femmes de poids normal". Il conseille aux professionnels de la santé d'envisager un remplacement plus précoce de l'implant chez les femmes "plus lourdes". Le RCP ne définit pas ce qu'est un poids élevé et n'indique pas après quelle durée d'utilisation le remplacement de l'implant peut être envisagé. La FSRH indique qu'il n'existe aucune preuve directe de la nécessité de remplacer l'implant plus tôt, et que les données récentes évaluant l'utilisation continue chez les femmes ayant un IMC élevé au-delà de 3 ans sont très rassurantes. Par conséquent, la FSRH estime que l'implant ENG peut être considéré comme un moyen de contraception efficace pendant 3 ans pour les femmes de toutes les catégories de poids et d'IMC.

TL'implant d'étonogestrel (ENG) à tige unique (Nexplanon) est le seul implant actuellement disponible au Royaume-Uni (1).

Référence :

• FSRH (avril 2019). Surpoids, obésité et contraception