Diagnostic
Différencier la dyspareunie superficielle et le vaginisme à partir de la présentation clinique est une tâche difficile.
Une anamnèse médicale et psycho-sexuelle soigneusement construite est nécessaire pour poser le diagnostic de vaginisme.
- Voici quelques-unes des questions que l'on peut poser à la patiente :
- Est-elle en couple ?
- Est-elle sexuellement active avec son partenaire ?
- La pénétration est-elle possible ? Si oui, est-elle douloureuse ?
- Est-elle douloureuse uniquement au moment de la pénétration ?
- Quel est son degré d'anxiété à l'idée de la pénétration ?
- Peut-elle insérer des tampons ou des doigts ?
- Depuis combien de temps cela pose-t-il problème ?
- quel est son degré d'anxiété à l'idée d'un examen génital ?
- a-t-elle déjà eu une expérience sexuelle traumatisante ?
- obtenir une description claire de la douleur, de la peur et des réactions d'évitement
- pour l'évaluation psychologique se renseigner sur les connaissances sexuelles et l'attitude de la famille à l'égard du comportement sexuel
- s'informer sur la capacité à tolérer l'exploration des organes génitaux par elle-même ou par quelqu'un d'autre
- exclure d'autres causes de douleur sexuelle, par exemple le virus de l'herpès, le lichen sclérosé, la vulvodynie, etc.
Un examen génital peut être nécessaire pour exclure une pathologie organique (1).
Référence :