la transmission sexuelle de l'hépatite C est possible mais peu fréquente
la prévalence de l'hépatite C parmi les patients des cliniques génito-urinaires qui sont soit des hétérosexuels (sans injection), soit des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, est relativement faible, de 0,3 à 0,8%.
le risque de transmission au cours de la vie est de 3 % si le partenaire est positif
chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, des changements récents dans les pratiques sexuelles peuvent avoir entraîné un certain nombre de cas d'infection par le VHC. Plusieurs centaines d'infections de ce type ont été observées à Londres et à Brighton au cours des dernières années et, bien que le facteur de risque précis ne soit pas encore compris, il est probable que les rapports sexuels anaux traumatiques comportent un risque de transmission du VHC supérieur à la moyenne.
en général, les patients peuvent être informés qu'ils ont un faible risque de transmission sexuelle du VHC, mais qu'ils devraient envisager d'utiliser des préservatifs. Lorsque des patients séropositifs pour le VHC sont co-infectés par le VIH, ils sont plus susceptibles de transmettre le VHC à leurs partenaires sexuels et il convient de leur conseiller de toujours utiliser des préservatifs et d'adopter des pratiques sexuelles sûres.
Référence :
RCGP (2007). Guidance for the prevention, testing, treatment and management of hepatitis C in primary care (Guide pour la prévention, le dépistage, le traitement et la prise en charge de l'hépatite C dans les soins primaires).
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