Post-natal

L'allaitement est encouragé car tous les anciens médicaments antiépileptiques ne sont excrétés qu'en faibles concentrations.

• les concentrations sanguines de médicaments antiépileptiques chez les nourrissons allaités sont probablement inférieures à celles observées in utero - toutefois, il convient de garder à l'esprit la possibilité d'une sédation chez les nouveau-nés de mères prenant de la carbamazépine, une benzodiazépine, du phénobarbital ou de la primidone (en ce qui concerne l'utilisation du phénobarbital, l'immaturité hépatique du fœtus entraîne une augmentation considérable de sa demi-vie sanguine - jusqu'à 300 heures)
  • en cas de sédation excessive, il peut être nécessaire d'interrompre l'allaitement, mais cette mesure est rarement nécessaire
• il existe peu de preuves de l'innocuité de l'allaitement lors de l'utilisation des nouveaux médicaments antiépileptiques, et de nombreuses sociétés pharmaceutiques ne recommandent pas l'allaitement lors de l'utilisation de ces médicaments (1).

Certains médicaments antiépileptiques (par exemple la carbamazépine, l'oxcarbazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate) induisent des enzymes hépatiques.

• ce qui peut entraîner une carence en vitamine K et des troubles de la coagulation chez le nouveau-né.

Chez les nouveau-nés exposés in utero à des médicaments antiépileptiques, des caractéristiques telles que l'hypotonie, la nervosité, l'hypoglycémie, les épisodes apnéiques ou les crises sont généralement reconnues comme des signes de sevrage du médicament (1).

Les mères souffrant d'épilepsie majeure non contrôlée ne doivent pas être laissées seules avec des enfants en bas âge. Des précautions doivent être prises, comme changer les couches sur le sol ou ne donner le bain aux enfants qu'en présence d'une autre personne. Dans le cas contraire, l'enfant peut être gravement blessé si la mère a une crise.

Référence :

1. Drug and Therapeutics Bulletin 2005 ; 43(2):13-16.