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Évaluation du coup du lapin

Traduit de l'anglais. Afficher l'original.

Équipe de rédaction

Les praticiens doivent recueillir les antécédents du patient, quel que soit le degré du trouble associé au coup du lapin (TAEC) (1).

Lors de la première visite, les praticiens doivent

  • classer le degré de l'entorse cervicale à l'aide de la classification du groupe de travail du Québec (QTF)
  • évaluer la douleur à l'aide de l'échelle visuelle analogique (EVA)
  • évaluer l'incapacité à l'aide de l'indice d'incapacité cervicale (NDI).

Classification des troubles associés au coup de fouet par le groupe de travail du Québec

Les troubles associés au coup de fouet peuvent être classés en quatre catégories :

 

Le grade IV n'est pris en compte que dans la mesure où le diagnostic de l'affection est posé et que le patient est immédiatement orienté vers un service d'urgence ou un spécialiste médical approprié (1).

  • lors de l'évaluation initiale - informations pertinentes, notamment
    • les circonstances de la blessure, par exemple le type de collision, la perte de conscience éventuelle, les facteurs de sécurité tels que le port de la ceinture de sécurité
    • symptômes - localisation, heure et profil d'apparition, intensité de la douleur (idéalement évaluée à l'aide de l'échelle visuelle analogique (EVA))
    • antécédents professionnels (2)
    • antécédents médicaux, y compris blessures ou infections antérieures ; antécédents de pathologies pertinentes, par exemple maladie rachidienne rigide telle que la spondylarthrite ankylosante, antécédents de cancer, traitement par des médicaments associés aux fractures de fragilité tels que l'utilisation chronique de corticostéroïdes
    • anxiété ou dépression (2)
    • présence de fièvre (2)


  • à chaque visite, les praticiens doivent procéder à un examen physique ciblé
    • lors de l'évaluation initiale :
      • ne pas examiner les mouvements du cou tant que les caractéristiques cliniques susceptibles d'indiquer une blessure grave n'ont pas été exclues. En cas de suspicion de blessure grave au cou ou à la tête, il convient de se rendre d'urgence aux urgences.
        • caractéristiques cliniques indiquant la possibilité d'une blessure grave au cou
          • les caractéristiques d'une blessure grave à la tête ou au cou sont les suivantes
            • une altération de l'état de conscience
            • un déficit neurologique focal ou une paresthésie des extrémités
            • une sensibilité de la ligne médiane du cou

          • les facteurs de risque de lésions graves sont les suivants (2) :
            • apparition de douleurs cervicales immédiatement après l'événement
            • âge >=65 ans
            • noyade ou accident de plongée
            • fractures multiples
            • présence d'une blessure importante à la tête ou au visage
            • mécanisme de blessure dangereux (chute de plus d'un mètre) ou collision latérale
            • maladie vertébrale rigide (par exemple, spondylarthrite ankylosante)
            • incapacité à se déplacer ou à s'asseoir à la suite de la blessure

  • lors de la visite initiale, les praticiens doivent utiliser la règle canadienne de la colonne vertébrale pour :
    • déterminer si une radiographie de la colonne cervicale est nécessaire pour diagnostiquer une fracture ou une luxation et éviter une exposition inutile aux rayons X Orienter les personnes présentant un risque élevé de blessure grave vers une radiographie du rachis cervical. Appliquer la règle canadienne de la colonne cervicale chez les personnes âgées de 65 ans ou moins afin de déterminer si une radiographie de la colonne cervicale est nécessaire pour diagnostiquer une fracture ou une luxation : Instructions pour l'utilisation de la règle canadienne de la colonne cervicale La règle canadienne de la colonne cervicale s'applique aux patients en état d'alerte (score de 15 sur l'échelle de coma de Glasgow) et stables à la suite d'un traumatisme, lorsqu'une lésion de la colonne cervicale est à craindre. Elle ne s'applique pas aux cas non traumatiques, si le patient présente des signes vitaux instables, une paralysie aiguë, une maladie vertébrale connue ou des antécédents de chirurgie du rachis cervical et s'il est âgé de moins de 16 ans.

 

1. Déterminer si des facteurs de risque élevés sont présents, tels que l'âge (>=65 ans) ou un mécanisme dangereux (vitesse élevée, retournement ou éjection, véhicule de loisir motorisé ou accident de bicyclette). Si c'est le cas, une radiographie de la colonne cervicale doit être effectuée.

2. Définir les facteurs de faible risque qui permettent une évaluation sûre de la mobilité du cou. Si les facteurs de risque faibles indiqués dans le diagramme de flux ne sont pas présents, une radiographie du cou doit être réalisée.

3. Évaluer la rotation du cou à 45 degrés chez les personnes présentant les facteurs de risque faibles indiqués dans la classification QTF des grades d'entorse cervicale. Si les personnes sont capables de tourner leur cou à 45 degrés, elles n'ont pas besoin d'une radiographie du cou.

Cette règle a été validée sur plusieurs populations différentes et s'est avérée avoir une sensibilité de 99,4 % et une spécificité de 42,5 %. En substance, les médecins qui suivent cette règle peuvent être assurés qu'une fracture ne sera pas manquée (IC à 95 % 98-100 %) (3). Par ailleurs, une étude systématique a examiné la précision diagnostique de la règle canadienne de la colonne vertébrale et des critères de l'étude NEXUS (National Emergency, X-Radiography Utilization Study) et a constaté que la règle canadienne de la colonne vertébrale était plus précise (4).

  • ne pas utiliser de techniques d'imagerie spécialisées, par exemple la tomodensitométrie (CT) ou l'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour les TAEC de grades I et II. N'utiliser les techniques d'imagerie spécialisées que pour certains patients atteints d'entorse cervicale de stade III, par exemple en cas de suspicion de compression des racines nerveuses ou de lésion de la moelle épinière (1).

  • ne pas utiliser de techniques d'examen spécialisées (par exemple EEG, EMG et tests neurologiques périphériques spécialisés) chez les patients atteints d'entorse cervicale de stade I ou II. N'utiliser les examens spécialisés que chez certains patients atteints d'entorse cervicale de stade III, par exemple en cas de suspicion de compression de la racine nerveuse (1).

Référence :


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