Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) et hypomagnésémie

• l'utilisation prolongée d'inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) a été associée à des cas d'hypomagnésémie.
  
  
  • certains cas sont survenus après 3 mois de traitement par IPP, mais la plupart sont survenus après 1 an de traitement
    • des manifestations graves d'hypomagnésémie - fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire - peuvent survenir, mais elles peuvent commencer insidieusement et être négligées. Dans la plupart des rapports de cas, l'hypomagnésémie s'est améliorée après le remplacement du magnésium et l'arrêt de l'IPP
      
      
• les professionnels de santé doivent envisager de mesurer les taux de magnésium avant de commencer un traitement par IPP et de répéter les mesures périodiquement pendant un traitement prolongé, en particulier chez les personnes qui prendront un IPP en même temps que de la digoxine ou des médicaments susceptibles de provoquer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques).

La MHRA conseille aux professionnels de la santé de :

• envisager de mesurer le taux de magnésium avant de commencer un traitement par IPP et périodiquement pendant un traitement prolongé, en particulier chez les personnes qui prendront un IPP en même temps que de la digoxine ou des médicaments susceptibles de provoquer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques)
• prendre en compte l'utilisation éventuelle d'IPP en vente libre.

Référence :

• MHRA (avril 2012). Drug and Safety Update ; 5 (9).