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Sialorrhée chronique (salivation excessive) dans les maladies neurologiques

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Équipe de rédaction

La sialorrhée chronique (salivation et bave excessives) survient lorsque des troubles neurologiques entraînent des problèmes de déglutition.

La sialorrhée chronique et l'accumulation excessive de salive peuvent être dues à un dysfonctionnement ou à une faiblesse des muscles de la bouche et du visage.

  • est un symptôme secondaire courant de nombreuses affections neurologiques telles que la maladie de Parkinson, l'infirmité motrice cérébrale, les accidents vasculaires cérébraux et les lésions cérébrales traumatiques, et est souvent due à des problèmes de déglutition et à une mauvaise étanchéité des lèvres.

Les complications de la sialorrhée peuvent inclure une mauvaise hygiène buccale, une mauvaise haleine, une dermatite périorale, une déshydratation, des difficultés à manger et à parler, des troubles du sommeil et de la fatigue. La sialorrhée peut également augmenter le risque de pneumonie d'aspiration si la salive est inhalée.

  • ce qui peut affecter la mortalité et est plus fréquent chez les personnes âgées.

La sialorrhée, et la bave excessive qui en résulte, a également :

  • un effet psychosocial sur les patients, notamment une gêne, une diminution de l'estime de soi et un risque d'isolement social
  • peut également accroître la charge de travail des soignants qui aident déjà le patient à gérer sa maladie neurologique. Par exemple, le patient peut avoir besoin de changer plus souvent de vêtements ou de bavoirs, et ces soins supplémentaires peuvent entraîner une dépression et de l'anxiété chez les soignants.

Les experts cliniques du NICE ont déclaré que le fardeau de la sialorrhée peut dépendre de l'affection neurologique sous-jacente, de l'âge et de l'activité sociale de la personne atteinte de sialorrhée, ainsi que de sa perception de la gravité du bavage.

  • La sialorrhée est également considérée comme le troisième symptôme le plus gênant de la maladie de Parkinson.

Le traitement consiste généralement en des soins standard (non médicamenteux) tels que l'utilisation de bavettes, l'orthophonie et l'ergothérapie. Mais certaines personnes peuvent prendre des médicaments anticholinergiques pour réduire la quantité de salive produite (1).

La neurotoxine botulique de type A est recommandée, dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché, comme option pour le traitement de la sialorrhée chronique causée par des troubles neurologiques chez les adultes (1).

Référence :


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