Les investigations dans le domaine de la sclérose en plaques comprennent
- L'IRM :
- permet de visualiser la dissémination des lésions dans le temps et l'espace
- permet d'identifier de manière fiable les plaques dans le cortex, le tronc cérébral et la moelle épinière
- le rehaussement par le gadolinium améliore la sensibilité
- LCR :
- permet la détection de l'inflammation intrathécale
- pléiocytose
- légère élévation des protéines
- 70 % des patients ont un taux élevé d'IgG - l'électrophorèse révèle des bandes oligoclonales dans le LCR qui ne sont pas retrouvées sur l'électrophorèse sérique.
- potentiels évoqués visuels :
- permettent de mettre en évidence des modifications de la conduction compatibles avec une démyélinisation
- sont d'amplitude normale mais présentent une latence accrue chez les patients souffrant ou ayant souffert d'une névrite optique
- la mesure des potentiels évoqués visuels est un bon moyen de mettre en évidence un épisode antérieur, souvent subclinique, de démyélinisation afin de poser le diagnostic de sclérose en plaques.
- les potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral et les potentiels évoqués somatosensoriels peuvent également être mesurés.
Avant d'adresser une personne soupçonnée d'être atteinte de SEP à un neurologue, il convient d'exclure d'autres diagnostics en effectuant des analyses sanguines, notamment (1) :
- numération globulaire
- marqueurs inflammatoires, par exemple vitesse de sédimentation des érythrocytes, protéine C-réactive
- des tests de la fonction hépatique
- tests de la fonction rénale
- calcium
- glucose
- tests de la fonction thyroïdienne
- vitamine B12
- sérologie VIH
Ne pas diagnostiquer la SEP sur la seule base des résultats de l'IRM (1).
Référence :