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Traumatisme crânien - critères d'orientation vers un service d'urgence

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Équipe de rédaction

Critères d'orientation des traumatismes crâniens vers un service d'urgence hospitalier par les services de santé communautaires, par exemple les médecins généralistes et les cliniques de traitement des blessures mineures du NHS

  • GCS inférieur à 15 lors de l'évaluation initiale
  • toute perte de conscience consécutive au traumatisme
  • tout déficit neurologique focal depuis la blessure (par exemple, problèmes de compréhension, d'expression orale, de lecture ou d'écriture, diminution des sensations, perte d'équilibre, faiblesse générale, changements visuels, réflexes anormaux et problèmes de marche)
  • toute suspicion de fracture du crâne ou de traumatisme crânien pénétrant depuis la blessure (par exemple, liquide clair s'écoulant des oreilles ou du nez, œil au beurre noir sans lésion associée autour des yeux, saignement d'une ou des deux oreilles, nouvelle surdité d'une ou des deux oreilles, ecchymoses derrière une ou les deux oreilles, signes de traumatisme pénétrant, traumatisme visible du cuir chevelu ou du crâne préoccupant le professionnel).
  • amnésie pour les événements antérieurs ou postérieurs à la blessure. L'évaluation de l'amnésie ne sera pas possible chez les enfants préverbaux et il est peu probable qu'elle le soit chez les enfants âgés de moins de 5 ans.
  • des maux de tête persistants depuis la blessure
  • tout épisode de vomissement depuis la blessure
  • toute crise d'épilepsie depuis la blessure
  • toute intervention neurochirurgicale crânienne antérieure
  • un traumatisme crânien à haute énergie (par exemple, piéton heurté par un véhicule à moteur, occupant éjecté d'un véhicule à moteur, chute d'une hauteur supérieure à 1 m ou de plus de cinq marches, accident de plongée, collision de véhicule à moteur à grande vitesse, accident de véhicule à moteur avec retournement, accident impliquant des véhicules de loisirs motorisés, collision de bicyclette, ou tout autre mécanisme à haute énergie potentielle).
  • antécédents de saignement ou de troubles de la coagulation
  • traitement anticoagulant et antiplaquettaire en cours (à l'exception de l'aspirine en monothérapie)
  • l'intoxication actuelle par des drogues ou de l'alcool
  • tout problème de protection (par exemple, possibilité de blessure non accidentelle ou atteinte d'une personne vulnérable)
  • irritabilité ou comportement altéré (facilement distrait, pas lui-même, pas de concentration, pas d'intérêt pour ce qui l'entoure), en particulier chez les bébés et les enfants de moins de 5 ans
  • inquiétude persistante du professionnel quant au diagnostic

En l'absence de l'un des facteurs énumérés, le professionnel doit envisager d'orienter le patient vers un service d'urgence si l'un des facteurs suivants est présent, en fonction de son propre jugement de la gravité de la situation :

  • irritabilité ou altération du comportement, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants (c'est-à-dire âgés de moins de 5 ans)
  • traumatisme visible à la tête non couvert ci-dessus mais préoccupant pour le professionnel
  • facteurs sociaux défavorables (par exemple, personne ne peut surveiller la personne blessée à la maison)
  • inquiétude persistante de la personne blessée ou de la personne qui s'occupe d'elle quant au diagnostic.

Transport vers le service des urgences

  • les patients adressés par les services de santé communautaires et les cliniques de blessures mineures du NHS doivent être accompagnés par un adulte compétent pendant le transport vers le service des urgences
  • Le professionnel référent doit déterminer si une ambulance est nécessaire, en fonction de l'état clinique du patient. Si une ambulance n'est pas jugée nécessaire, les transports publics et la voiture sont des moyens de transport appropriés, à condition que le patient soit accompagné.
  • le professionnel référent doit informer l'hôpital de destination (par téléphone) de l'imminence du transfert et, en l'absence d'urgence, une lettre résumant les signes et les symptômes doit être envoyée avec le patient.

Référence :

  1. NICE (septembre 2007). Head injury guideline (ligne directrice sur les traumatismes crâniens)
  2. NICE (janvier 2014). Triage, évaluation, investigation et prise en charge précoce des traumatismes crâniens chez les nourrissons, les enfants et les adultes.
  3. NICE (mai 2023). Traumatisme crânien : évaluation et prise en charge précoce

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