La forme de pensée peut être décousue, ce qui rend la communication difficile. Bien que très caractéristique de la schizophrénie, il s'agit d'un symptôme difficile à mettre en évidence de manière fiable. Les troubles de la possession de la pensée sont également caractéristiques et peuvent généralement être provoqués de manière plus fiable. Il s'agit de symptômes de premier ordre :
- le retrait de la pensée - l'expérience d'avoir des pensées retirées de son esprit
- l'insertion de pensées - l'expérience de l'insertion de pensées étrangères
- l'émission de pensées - les pensées sont transmises à d'autres personnes
- perception délirante - attribution d'une signification anormale, généralement de nature personnelle, à une perception normale, sans justification compréhensible.
Les délires sont fréquents, mais ne sont pas spécifiques à la schizophrénie. Plus la relation entre un délire et des pensées ou une humeur préexistantes est incompréhensible, plus il est caractéristique de la schizophrénie.
Dans les cas chroniques, il peut y avoir une pauvreté de la pensée : la pensée devient difficile et lente. Cela peut se manifester par une pauvreté de la parole.
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