Ce site est destiné aux professionnels de la santé

Go to /se-connecter page

Vous pouvez consulter 5 avant de vous connecter

ISRS et ostéoporose

Traduit de l'anglais. Afficher l'original.

Last reviewed dd mmm yyyy. Last edited dd mmm yyyy

Équipe de rédaction

  • Deux études d'observation ont suggéré que les ISRS pourraient être liés à une faible densité minérale osseuse.
    • Dans la première étude, les chercheurs ont analysé les données de santé de 5995 hommes âgés de plus de 65 ans aux États-Unis. Ils ont constaté que la densité minérale osseuse était inférieure de 3,9 % au niveau du col du fémur et de 5,9 % au niveau de la colonne lombaire chez ceux qui déclaraient prendre des ISRS, mais pas chez les utilisateurs d'autres antidépresseurs (trazodone et tricycliques) (1).
    • dans la seconde étude, les chercheurs ont examiné 2.722 femmes âgées de 65 ans et plus entre 1986 et 1988, puis entre 1997 et 1998. La densité moyenne de la moelle osseuse totale de la hanche a diminué de 0,47 % chez les participantes qui ne prenaient pas d'ISRS, mais de 0,82 % chez celles qui en prenaient (2).
  • une étude cas-témoins canadienne a montré que chez les personnes de plus de 50 ans ayant subi une fracture, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) étaient associés au risque ajusté le plus élevé de fractures ostéoporotiques (OR 1,45, 95 % CI 1,32 à 1,59). Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (OR 1,15, 95% CI, 1,07 à 1,24) et les benzodiazépines (OR 1,10, 95% CI, 1,04 à 1,16) ont été associés à un excès de risque de fracture moins important que les ISRS. Le lithium semble avoir un effet protecteur (OR 0,63, 95% CI 0,43 à 0,93), alors que la relation entre les antipsychotiques et les fractures n'est pas significative (3).

Les personnes âgées de plus de 50 ans qui suivent un traitement antidépresseur à long terme (en particulier les ISRS) peuvent faire l'objet d'une évaluation du risque de fracture, en particulier en présence d'autres facteurs de risque (4).

Référence :

  1. Haney EM ; Association of low bone mineral density with selective serotonin reuptake inhibitor use by older men. Arch Intern Med. 2007 Jun 25 ; 167(12):1246-51
  2. Diem SJ et al ; Use of antidepressants and rates of hip bone loss in older women : the study of osteoporotic fractures. Arch Intern Med. 2007 Jun 25 ; 167(12):1240-5
  3. Vestergaard P, Rejnmark L, Mosekilde L. Anxiolytiques, sédatifs, antidépresseurs, neuroleptiques et risque de fracture. Osteoporosis International 2006;17(6):807-16
  4. SIGN (juin 2020). Prise en charge de l'ostéoporose et prévention des fractures de fragilité

Créer un compte pour ajouter des annotations aux pages

Ajoutez à cette page des informations qu'il serait utile d'avoir à portée de main lors d'une consultation, telles qu'une adresse web ou un numéro de téléphone. Ces informations seront toujours affichées lorsque vous visiterez cette page.

Le contenu de ce site est fourni à titre d'information et ne remplace pas la nécessité d'appliquer un jugement clinique professionnel lors du diagnostic ou du traitement d'un état pathologique. Un médecin agréé doit être consulté pour le diagnostic et le traitement de toute condition médicale.

Connecter

Copyright 2024 Oxbridge Solutions Limited, une filiale d'OmniaMed Communications Limited. Tous droits réservés. Toute distribution ou duplication des informations contenues dans le présent document est strictement interdite. Oxbridge Solutions est financé par la publicité mais conserve son indépendance éditoriale.