L'érotomanie est un délire passionnel.
Dans ce cas, le patient, souvent une femme seule, croit qu'une personne exaltée est amoureuse de lui. En général, l'amant supposé est inaccessible, par exemple un célèbre artiste de télévision qu'elle ne voit que lorsqu'elle regarde la télévision. La patiente croit souvent que c'est le sujet de son délire qui est plus amoureux d'elle qu'elle de lui, et elle en tire une grande fierté. Elle peut également penser que le sujet ne peut pas vivre heureux sans elle.
La patiente peut croire que le sujet de son délire ne peut pas lui faire part de ses sentiments pour diverses raisons, par exemple des difficultés à l'approcher. La patiente peut devenir une nuisance pour le sujet et la police peut intervenir pour tenter de l'empêcher d'importuner le sujet. Elle peut néanmoins considérer cette action comme un signe paradoxal d'affection. La patiente peut continuer à harceler le sujet avec ténacité et développer un délire de persécution après le délire passionnel.
Cet état a été décrit à l'origine par de Clerambault comme comportant une phase d'espoir suivie d'une phase de ressentiment.
L'érotomanie peut être une caractéristique de la schizophrénie paranoïaque.
D'autres associations incluent l'épilepsie et une lésion du lobe frontal gauche.
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