Il existe des preuves de l'importance de la génétique dans l'étiologie de la dépression unipolaire sévère :
- le risque de dépression sévère chez les parents au premier degré d'un patient gravement déprimé est de 10 à 15 % (contre 1 à 2 % dans la population générale).
Les preuves d'une étiologie génétique du trouble bipolaire sont plus solides :
- la concordance dans les études de jumeaux est de
- 70 % pour les jumeaux monozygotes élevés ensemble
- 70 % pour les jumeaux monozygotes élevés séparément
- 23 % pour les jumeaux dizygotes
- dans les études sur l'adoption, le risque de trouble affectif bipolaire provient davantage de la génétique que du parent adoptif.
L'hérédité est probablement non mendélienne.
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