- certaines données suggèrent qu'il existe un lien entre la mortinatalité, les fausses couches dues à un décollement du placenta (placenta abruptio), le travail et l'accouchement prématurés, le faible poids à la naissance et les bébés de petite taille, bien que cela puisse refléter le mode de vie et le tabagisme plutôt qu'un effet direct.
- le décollement du placenta et la rupture prématurée des membranes sont les seuls problèmes confirmés associés à la consommation de cocaïne
- le décollement du placenta, s'il se produit après 24 semaines, entraîne un accouchement prématuré et non une fausse couche
- le décollement n'entraîne pas inévitablement l'accouchement à ce moment-là ; cela dépend de l'étendue du décollement et peut ou non entraîner la mort du fœtus
- environ un quart à un tiers de la cocaïne traverse la barrière placentaire pour atteindre le fœtus, ce qui peut entraîner une agitation et une apnée à la naissance
- la plupart de ces symptômes disparaissent en réconfortant le bébé et en évitant les bruits forts et les lumières vives (l'image du bébé "crack" est un mythe)
- une forte consommation de cocaïne est probablement incompatible avec un allaitement réussi ; si l'allaitement est réussi, la consommation de cocaïne ne sera pas trop élevée pour le permettre. Par conséquent, il n'y a aucune raison de ne pas encourager les femmes qui consomment de la cocaïne à essayer d'allaiter, car ce sont leurs bébés les plus vulnérables qui ont le plus à y gagner.
- toutes les femmes devraient être encouragées à allaiter, à l'exception, actuellement, des femmes séropositives
- le décollement du placenta et la rupture prématurée des membranes sont les seuls problèmes confirmés associés à la consommation de cocaïne
- les femmes qui consomment de la cocaïne pendant leur grossesse devraient être invitées à arrêter complètement, car il n'existe pas de médicament sûr à prescrire en remplacement (2)
- des thérapies psychologiques, y compris des interventions familiales, devraient être proposées à ce groupe de femmes.
Référence :
- (1) RCGP (2004). Guidance for working with cocaine and crack users in primary care (Guide pour travailler avec les consommateurs de cocaïne et de crack dans le cadre des soins primaires).
- (2) RCGP (2007). Drug misuse and dependence : UK guidelines on clinical management.
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