Le somnambulisme est un phénomène parasomniaque qui se produit pendant le sommeil profond. En tant que tel, le somnambule ne se souvient pas de l'épisode, et il n'est pas utile de le réveiller pendant un épisode - cela ne ferait qu'engendrer de la confusion et de la détresse.
- Le somnambulisme est une parasomnie sans mouvements oculaires rapides (REM).
- Le somnambulisme à lui seul a une prévalence de 15 à 20 % au cours de la vie.
- Le principal symptôme est un comportement automatique pendant la nuit, la personne souffrant de somnambulisme ne réagissant pas à l'environnement et aux autres personnes.
- Le comportement consiste le plus souvent à marcher, mais peut inclure d'autres comportements très familiers pour le sujet, comme s'habiller, se laver, faire du thé, arranger des objets dans la maison.
- certains cas de somnambulisme semblent liés à la consommation de certaines drogues, comme l'alcool et les hypnotiques, en particulier le zolpidem et le triazolam, les opiacés (peut-être liés à des troubles respiratoires du sommeil) ou d'autres troubles du sommeil comme l'apnée du sommeil.
- Il est rare que les personnes affectées se présentent pour un traitement, sauf si elles se sont blessées ou ont blessé leur partenaire, si elles se sont mises en danger ou si elles souffrent d'une fatigue diurne excessive en raison des troubles nocturnes.
- l'anxiété et la perturbation du sommeil du partenaire, de la famille ou des colocataires constituent un autre motif de consultation.
La croyance populaire selon laquelle les somnambules ne font aucun mal est fausse - le risque de blessure accidentelle est élevé et sa prévention est un élément important de la prise en charge de cette pathologie. Le somnambule peut être gentiment éloigné du danger ; mieux encore, des mesures préventives peuvent être prises.
Consulter un expert :
- si le somnambulisme est très régulier, il peut être prévenu de la même manière que les terreurs nocturnes, c'est-à-dire en réveillant le somnambule 15 minutes avant l'épisode prévu
- en dernier recours, on peut utiliser des médicaments sédatifs (par exemple, un antihistaminique sédatif ou une benzodiazépine).
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