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Guide NICE - Inhibiteurs de la cholinestérase (donépézil, galantamine, rivastigmine) et mémantine pour le traitement de la maladie d'Alzheimer

Traduit de l'anglais. Afficher l'original.

Équipe de rédaction

L'examen et la réévaluation du donépézil, de la galantamine, de la rivastigmine et de la mémantine pour le traitement de la maladie d'Alzheimer ont entraîné une modification de la ligne directrice.

Plus précisément :

  • les trois inhibiteurs de l'acétylcholinestérase (AChE) que sont le donépézil, la galantamine et la rivastigmine sont désormais recommandés pour le traitement des formes légères et modérées de la maladie d'Alzheimer.

  • la mémantine est désormais recommandée comme option pour la prise en charge de la maladie d'Alzheimer modérée pour les personnes qui ne peuvent pas prendre d'inhibiteurs de l'AChE, et
    • comme option pour la prise en charge de la forme sévère de la maladie d'Alzheimer.
    • noter que la mémantine peut être utilisée en association avec un inhibiteur de l'AChE (1)
      • pour les personnes ayant un diagnostic établi de maladie d'Alzheimer et qui prennent déjà un inhibiteur de l'AChE (1) :
        • envisager la mémantine en plus d'un inhibiteur de l'AChE si la maladie est modérée
        • proposer la mémantine en plus d'un inhibiteur de l'AChE si la maladie est sévère

  • le traitement doit se faire dans les conditions suivantes :
    • les prescripteurs ne doivent commencer le traitement par le donépézil, la galantamine, la rivastigmine ou la mémantine que sur les conseils d'un clinicien possédant les connaissances et les compétences nécessaires. Il peut s'agir
      • de médecins spécialistes en soins secondaires tels que des psychiatres, des gériatres et des neurologues
      • d'autres professionnels de la santé tels que des médecins généralistes, des infirmières-conseils et des infirmières praticiennes avancées ayant des compétences spécialisées dans le diagnostic et le traitement de la maladie d'Alzheimer.
    • une fois que la décision a été prise de commencer un inhibiteur de l'AChE ou la mémantine, la première prescription peut être faite dans le cadre des soins primaires
    • pour les personnes dont le diagnostic de la maladie d'Alzheimer est établi et qui prennent déjà un inhibiteur de l'AChE, les prescripteurs de soins primaires peuvent commencer le traitement par la mémantine (selon les conseils ci-dessus) sans prendre l'avis d'un clinicien spécialisé.
    • Les inhibiteurs de l'AChE ne doivent pas être arrêtés chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer uniquement en raison de la gravité de la maladie.

  • en cas de prescription d'un inhibiteur de l'AChE (donépézil, galantamine ou rivastigmine), le traitement doit normalement commencer par le médicament dont le coût d'acquisition est le plus faible. Toutefois, un autre inhibiteur de l'AChE peut être prescrit s'il est jugé approprié, compte tenu du profil des effets indésirables, des attentes en matière d'observance, de la comorbidité médicale, de la possibilité d'interactions médicamenteuses et des profils de dosage.

  • lorsqu'ils utilisent des échelles d'évaluation pour déterminer la gravité de la maladie d'Alzheimer, les professionnels de la santé doivent tenir compte de tout handicap physique, sensoriel ou d'apprentissage, ou de toute difficulté de communication susceptible d'affecter les résultats, et procéder aux ajustements qu'ils jugent nécessaires. Les professionnels de la santé doivent également être attentifs à la nécessité de garantir l'égalité d'accès au traitement pour les patients appartenant à des groupes ethniques différents, en particulier ceux issus de milieux culturels différents.
  • lorsqu'ils évaluent la gravité de la maladie d'Alzheimer et la nécessité d'un traitement, les professionnels de la santé ne doivent pas se fonder uniquement sur les scores de cognition dans les cas où cela serait inapproprié. Il s'agit notamment des cas suivants
    • si le score cognitif n'est pas, ou n'est pas à lui seul, un outil cliniquement approprié pour évaluer la sévérité de la démence du patient en raison de ses difficultés d'apprentissage ou d'autres handicaps (par exemple, des handicaps sensoriels), de ses difficultés linguistiques ou autres difficultés de communication ou de son niveau d'éducation ou
    • s'il n'est pas possible d'appliquer l'outil dans une langue que le patient maîtrise suffisamment pour qu'il soit approprié à l'évaluation de la gravité de la démence, ou
    • s'il existe d'autres raisons similaires pour lesquelles l'utilisation d'un score de cognition, ou du score seul, ne serait pas appropriée pour évaluer la gravité de la démence. Dans ce cas, les professionnels de santé doivent déterminer s'il est nécessaire d'initier ou de poursuivre le traitement en utilisant une autre méthode d'évaluation appropriée.

Référence :

  1. NICE (mars 2011). Donépézil, galantamine, rivastigmine et mémantine pour le traitement de la maladie d'Alzheimer. (consulté le 15 mars 2022).
  2. NICE (juin 2018). Démence : évaluation, gestion et soutien pour les personnes atteintes de démence et leurs aidants. (consulté le 15 mars 2022).

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