Caractéristiques pour lesquelles une maladie fabriquée ou induite (maltraitance d'enfant) doit être envisagée

• les caractéristiques pour lesquelles une maladie fabriquée ou induite doit être envisagée - envisager la maltraitance de l'enfant signifie qu'une explication possible de la caractéristique d'alerte ou est incluse dans le diagnostic différentiel
  
  
  • envisager une maladie fabriquée ou induite si les antécédents de l'enfant, sa présentation physique ou psychologique ou les résultats des évaluations, des examens ou des enquêtes sont en contradiction avec un tableau clinique reconnu. La maladie fabriquée ou induite est une explication possible même si l'enfant souffre d'une affection physique ou psychologique antérieure ou concomitante.
    
    
• caractéristiques pour lesquelles la maladie fabriquée ou induite doit être suspectée - suspecter la maltraitance d'un enfant signifie un niveau sérieux d'inquiétude quant à la possibilité de maltraitance d'un enfant, mais ne constitue pas une preuve de cette maltraitance.
  
  
  • soupçonner une maladie fabriquée ou induite si les antécédents de l'enfant, sa présentation physique ou psychologique ou les résultats des évaluations, des examens ou des enquêtes ne correspondent pas à un tableau clinique reconnu et qu'un ou plusieurs des éléments suivants sont présents :
    
    
    • les symptômes et signes rapportés n'apparaissent ou ne réapparaissent qu'en présence du parent ou de la personne qui s'occupe de l'enfant
      
      
    • les symptômes déclarés ne sont observés que par le parent ou la personne qui s'occupe de l'enfant
      
      
    • une réponse inexplicablement faible aux médicaments prescrits ou à d'autres traitements
      
      
    • de nouveaux symptômes sont signalés dès que les précédents ont disparu
      
      
    • il existe des antécédents d'événements biologiquement improbables (par exemple, des nourrissons ayant des antécédents de pertes sanguines très importantes qui ne se sentent pas mal ou ne sont pas anémiés)
      
      
    • malgré l'obtention d'un avis clinique définitif, le parent ou la personne qui s'occupe de l'enfant cherche à obtenir plusieurs avis auprès des services de soins primaires et secondaires et les conteste, et l'enfant continue à être présenté pour des examens et un traitement avec une série de signes et de symptômes.
      
      
    • les activités quotidiennes normales de l'enfant (par exemple, la fréquentation de l'école) sont compromises, ou l'enfant utilise des aides à la vie quotidienne (par exemple, des fauteuils roulants) plus qu'il n'aurait dû le faire en raison de son état de santé. Une maladie fabriquée ou induite est une explication probable, même si l'enfant souffre d'une affection physique ou psychologique passée ou concomitante.

Référence :

• 1. NICE (juillet 2009). Quand suspecter la maltraitance d'un enfant