Un résumé des recommandations du NICE est présenté ci-dessous :
Ces recommandations ne s'appliquent pas aux personnes ayant subi ou risquant de subir un accident vasculaire cérébral associé à une fibrillation auriculaire, ou qui ont besoin d'un traitement pour prévenir les événements occlusifs après une revascularisation coronarienne ou une intervention sur l'artère carotide.
Pour les personnes ayant subi un infarctus du myocarde, ces orientations font suite aux recommandations de NICE concernant le clopidogrel en association avec de l'aspirine à faible dose (voir l'article en lien).
- 1) Le clopidogrel est recommandé comme option pour prévenir les événements vasculaires occlusifs :
- pour les personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral ischémique ou souffrant d'une maladie artérielle périphérique ou d'une maladie multivasculaire ou
- pour les personnes ayant subi un infarctus du myocarde, uniquement si l'aspirine est contre-indiquée ou non tolérée.
- 2) le dipyridamole à libération modifiée en association avec l'aspirine est recommandé comme option pour prévenir les événements vasculaires occlusifs :
- pour les personnes ayant subi un accident ischémique transitoire ou
- pour les personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral ischémique, uniquement si le clopidogrel est contre-indiqué ou non toléré.
- 3) le dipyridamole à libération modifiée seul est recommandé comme option pour prévenir les événements vasculaires occlusifs :
- pour les personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral ischémique, uniquement si l'aspirine et le clopidogrel sont contre-indiqués ou non tolérés, ou
- pour les personnes ayant eu un accident ischémique transitoire, uniquement si l'aspirine est contre-indiquée ou non tolérée.
Le traitement par le clopidogrel pour prévenir les événements vasculaires occlusifs doit être instauré avec la préparation autorisée la moins coûteuse.
- les personnes recevant actuellement du clopidogrel ou du dipyridamole à libération modifiée, avec ou sans aspirine, en dehors des critères 1), 2) et 3), doivent avoir la possibilité de poursuivre le traitement jusqu'à ce qu'elles-mêmes et leurs cliniciens considèrent qu'il est approprié de l'arrêter.
Référence :