L'incrédulité et la colère sont des séquelles émotionnelles courantes lorsque le patient réalise l'étendue et la permanence de son handicap. Elles se transforment souvent en dépression et en manque d'enthousiasme pour apprendre à faire face à leur condition.
Il convient de fixer un objectif réaliste et adapté à chaque patient. Le cerveau étant rarement touché, un retour au travail est envisageable.
La rééducation physique active doit attendre que la lésion osseuse soit stable.
Des instruments rachidiens peuvent être utilisés pour stabiliser la fracture et pour prévenir ou corriger les déformations survenant au niveau du site de la fracture. Le patient doit être encouragé à s'asseoir progressivement dans son lit afin de réduire les risques d'hypotension posturale. Les paraplégiques doivent avoir la possibilité de renforcer les muscles de la partie supérieure de leur corps en vue de l'utilisation d'un fauteuil roulant.
Les tétraplégiques ne peuvent se déplacer qu'en utilisant un fauteuil roulant électrique. La rééducation de ces patients doit viser à maximiser la fonction de leurs mains.
La syringomyélie post-traumatique touche environ 2 % de tous les patients souffrant d'une lésion de la colonne vertébrale. La cavitation dans la colonne vertébrale remonte plusieurs segments au-dessus du niveau de la lésion traumatique, provoquant une douleur, une perte sensorielle dissociée et une faiblesse musculaire à un niveau plus élevé. La cavité doit être drainée pour soulager la douleur, mais elle a généralement peu d'effet sur le handicap moteur.
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