Les contractures - modifications fibrotiques des muscles, des capsules articulaires et des tendons consécutives au maintien d'une articulation dans une position fixe - peuvent être évitées en bougeant quotidiennement les membres paralysés dans une amplitude de mouvement complète au niveau de chaque articulation.
Les réflexes spinaux reviennent progressivement au cours des premières semaines suivant les étapes du choc spinal. Les spasmes des fléchisseurs ou les réflexes de retrait résultent de légères stimulations des membres inférieurs et doivent être découragés car ils amènent le patient à passer plus de temps avec les hanches et les genoux fléchis en spasme. Des mouvements passifs quotidiens peuvent être efficaces pour prévenir ce phénomène, mais il faut généralement recourir à des médicaments antispastiques tels que le baclofène. La somnolence empêche l'utilisation de doses élevées de diazépam et le dantrolène peut provoquer une hépatotoxicité.
Dans de rares cas, une intervention chirurgicale est indiquée pour soulager les contractures.
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