Le carcinome vaginal est rare et représente moins de 2 % de l'ensemble des cancers de l'appareil génital chez la femme. Le carcinome épidermoïde primaire se manifeste principalement chez les femmes ménopausées et affecte généralement la paroi postérieure supérieure. Occasionnellement, il fait suite à une ulcération chronique qui accompagne un prolapsus utérovaginal complet, ou à un pessaire retenu depuis longtemps.
Les dépôts secondaires sont plus fréquents et proviennent souvent du col de l'utérus, de l'endomètre ou de l'ovaire.
L'adénocarcinome est rare au Royaume-Uni, mais il est connu pour survenir chez des femmes dont les mères ont été traitées avec de fortes doses de stilboestrol pendant la grossesse. Il est généralement précédé d'une adénose vaginale. Des frottis cytologiques vaginaux réguliers et une colposcopie sont justifiés chez les femmes à risque.
Le NICE recommande d'envisager une orientation vers une filière de suspicion de cancer (pour un rendez-vous dans les 2 semaines) pour le cancer du vagin chez les femmes présentant une masse palpable inexpliquée dans ou à l'entrée du vagin (2).
Il convient également d'envisager des investigations ou une orientation urgentes pour toute femme présentant des saignements vaginaux anormaux ou des pertes vaginales inexpliquées. (2)
Références :
Ajoutez à cette page des informations qu'il serait utile d'avoir à portée de main lors d'une consultation, telles qu'une adresse web ou un numéro de téléphone. Ces informations seront toujours affichées lorsque vous visiterez cette page.