Pathologie

• le plus souvent, les dépôts endométriotriques sont de multiples petits nodules bleu-noir (<1cm) surélevés - ils semblent avoir été injectés sous le péritoine. Si l'affection est grave, les nodules peuvent être plus gros et entourés d'une fibrose plus ou moins importante.
  
  
• d'autres lésions "atypiques/subtiles" sont fréquemment observées, notamment des implants rouges (pétéchiaux, vésiculaires, polypoïdes, hémorragiques, en forme de flamme rouge) et des vésicules séreuses ou claires (1).
  
  
• l'atteinte de l'ovaire peut conduire à la formation d'un endométriome (kyste en chocolat)
  
  
• les nodules infiltrants profonds s'étendent à plus de 5 mm sous la surface du péritoine et peuvent pénétrer ou adhérer à d'autres structures (par exemple, l'intestin, la vessie, les uretères, le vagin) (1)
  
  
• des lésions pelviennes étendues dues à la fibrose et aux adhérences peuvent survenir en cas de maladie chronique
  
  
• au microscope, les dépôts endométriosiques contiennent des glandes et du stroma. On observe également une quantité variable de fibrose et de saignements. Les dépôts endométriosiques peuvent être déphasés par rapport au cycle menstruel de la femme. Cependant, comme le tissu endométrial normal, les dépôts se décidualisent pendant la grossesse.

Référence :

• (1) RCOG (2006) The investigation and management of endometriosis. Collège royal des obstétriciens et gynécologues.