Les symptômes de stockage comprennent l'urgence, la fréquence, l'incontinence d'urgence et la nycturie.
La chirurgie des symptômes de stockage a été décrite par NICE en ce qui concerne les hommes présentant des symptômes des voies urinaires inférieures (LUTS) :
- si l'on propose une intervention chirurgicale pour des symptômes de stockage, il faut envisager de ne la proposer qu'aux hommes dont les symptômes de stockage n'ont pas répondu à une prise en charge conservatrice et à un traitement médicamenteux. Discuter des alternatives de confinement ou de chirurgie
- envisager de proposer une cystoplastie pour traiter l'hyperactivité du détrusor uniquement aux hommes dont les symptômes n'ont pas répondu à une prise en charge conservatrice ou à un traitement médicamenteux et qui sont désireux et capables de s'auto-cathétériser.
- avant de proposer une cystoplastie, discuter des complications graves (c'est-à-dire des troubles intestinaux, de l'acidose métabolique, de la production et/ou de la rétention de mucus dans la vessie, de l'infection des voies urinaires et de la rétention urinaire)
- envisager de proposer une injection de toxine botulique dans la paroi de la vessie aux hommes souffrant d'hyperactivité du détrusor uniquement si leurs symptômes n'ont pas répondu à la prise en charge conservatrice et aux traitements médicamenteux et si l'homme est désireux et capable de s'auto-cathétériser
- envisager de proposer une stimulation du nerf sacré implantée pour gérer l'hyperactivité du détrusor uniquement aux hommes dont les symptômes n'ont pas répondu à la prise en charge conservatrice et aux traitements médicamenteux
- ne pas proposer de myectomie aux hommes pour traiter l'hyperactivité détrusorienne
- envisager de proposer une dérivation urinaire pour traiter les symptômes urinaires réfractaires, uniquement chez les hommes dont les symptômes n'ont pas répondu à la prise en charge conservatrice et aux traitements médicamenteux, et si la cystoplastie ou la stimulation du nerf sacré ne sont pas cliniquement appropriées ou sont inacceptables pour le patient
- envisager de proposer l'implantation d'un sphincter artificiel pour gérer l'incontinence urinaire d'effort uniquement chez les hommes dont les symptômes n'ont pas répondu à la prise en charge conservatrice et aux traitements médicamenteux.
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