Carcinome vulvaire

Le cancer invasif de la vulve est rare.

Environ 1 300 cas sont signalés chaque année en Angleterre et au Pays de Galles (1).

Chez les femmes au Royaume-Uni, le cancer de la vulve ne figure pas parmi les 20 cancers les plus fréquents, avec environ 1 300 nouveaux cas en 2015.

Le cancer de la vulve représente moins de 1 % de tous les nouveaux cas de cancer chez les femmes au Royaume-Uni (2015).

Les taux d'incidence du cancer de la vulve au Royaume-Uni sont les plus élevés chez les femmes âgées de plus de 90 ans (2013-2015).

• l'incidence du cancer de la vulve est fortement liée à l'âge, les taux d'incidence les plus élevés étant observés chez les femmes âgées
• au Royaume-Uni, en 2013-2015, en moyenne chaque année, plus de 4 nouveaux cas sur 10 (44 %) concernaient des femmes âgées de 75 ans et plus
• les taux d'incidence par âge augmentent régulièrement à partir de 35-39 ans et plus fortement à partir de 65-69 ans
• les taux les plus élevés sont enregistrés dans le groupe des 90 ans et plus.

Depuis le début des années 1990, les taux d'incidence du cancer de la vulve ont augmenté d'un sixième (17 %) chez les femmes au Royaume-Uni.

Au cours de la dernière décennie, les taux d'incidence du cancer de la vulve ont augmenté d'environ un dixième (11 %) chez les femmes au Royaume-Uni.

En Angleterre, le cancer de la vulve est plus fréquent chez les femmes vivant dans les zones les plus défavorisées.

Environ quatre-vingt-dix pour cent sont des carcinomes épidermoïdes. La majorité d'entre eux surviennent chez les personnes âgées, l'âge médian étant de 60 ans.

• Le carcinome épidermoïde (CEC) est une tumeur maligne prédominante dans ce site, puisqu'il représente environ 90 % des cancers de la vulve.
• Les 10 % restants comprennent les mélanomes, les sarcomes, les carcinomes basocellulaires Ouvrir un article de glossaire et les adénocarcinomes.

Le traitement standard de la maladie précoce consiste en une excision radicale large de la tumeur primaire avec biopsie du ganglion lymphatique sentinelle (GLS) et/ou lymphadénectomie inguinale.

La maladie avancée est souvent traitée par radiothérapie et/ou chimiothérapie adjuvante/néoadjuvante.

Référence :

• CRUK. Vulval cancer statistics (consulté le 29/5/19)
• Ansink AC, Heintz AP. Épidémiologie et étiologie du carcinome épidermoïde de la vulve. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol. 1993;48:111-115.
• Beller U, Quinn MA, Benedet JL, Creasman WT, Ngan HY, Maisonneuve P, Pecorelli S, Odicino F, Heintz AP. Carcinome de la vulve. In J Gynaecol Obstet. 2006;95:S7-S27.