les bénéfices d'un THS de courte durée et/ou de la tibolone pour traiter les symptômes de la ménopause sont considérés comme supérieurs aux risques chez la majorité des femmes
la bonne pratique consiste à utiliser la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte possible et à réexaminer la nécessité de poursuivre le traitement au moins une fois par an
pour les femmes sans utérus, un traitement à base d'œstrogènes seuls est approprié
chez les femmes dont l'utérus est intact, les risques de cancer de l'endomètre et de cancer du sein doivent être soigneusement évalués pour chaque femme, en tenant compte de ses facteurs de risque individuels et en gardant à l'esprit la fréquence et les caractéristiques des deux cancers, en termes de réponse au traitement, de morbidité et de mortalité
la tibolone (et les préparations combinées continues de THS) ne doit être utilisée que chez les femmes qui n'ont pas eu de saignements menstruels naturels depuis au moins un an
la tibolone, comme tous les THS, est contre-indiquée chez les femmes présentant des saignements vaginaux non diagnostiqués, à l'exception des saignements intermenstruels survenant au cours des 6 premiers mois de traitement. Tous les saignements inexpliqués doivent être examinés, y compris après l'arrêt du traitement, afin d'exclure une tumeur maligne de l'endomètre.
l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre associée à une augmentation de l'IMC est supérieure à l'augmentation du risque due au THS et/ou à la tibolone.
Référence :
Current Problems in pharmacovigilance 2006;31:1-12.
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