- Aucun. Le traitement, s'il est nécessaire, est un traitement de soutien (1). Prophylaxie par immunisation active
Le dépistage prénatal permet d'identifier les mères qui devront être vaccinées pendant la période puerpérale. Les femmes séronégatives en âge de procréer et les agents de santé qui doivent être protégés contre la rubéole se voient proposer le vaccin combiné rougeole-oreillons-rubéole (ROR) (1). Cependant, la grossesse doit être évitée pendant au moins un mois après avoir reçu un vaccin contenant de la rubéole, car il s'agit d'un vaccin vivant
- si l'on soupçonne une infection par la rubéole pendant la grossesse, il convient de consulter un expert. Le diagnostic doit toujours être confirmé - par l'isolement du virus ou par des tests d'anticorps montrant une séroconversion ou des IgM spécifiques. Toutes les femmes enceintes soupçonnées d'être atteintes de rubéole ou exposées à la rubéole doivent faire l'objet d'un examen sérologique, indépendamment de tout antécédent de vaccination, de rubéole clinique ou de test d'anticorps antirubéoleux antérieur positif (1). L'avortement thérapeutique est généralement recommandé en cas d'infection avérée au cours du premier trimestre. Le médecin doit conseiller la patiente sur les risques associés au syndrome de rubéole congénitale.
- la vaccination par un virus vivant atténué est contre-indiquée pendant la grossesse et il convient de demander l'avis d'un expert pour la prise en charge.
- Immunoglobuline humaine normale (HNIG)
- La gammaglobuline est utilisée en injection sous-cutanée ou intramusculaire (1).
- ne doit être utilisée que si l'interruption de grossesse est inacceptable et non pour protéger les femmes enceintes exposées à la rubéole (1)
- si les gammaglobulines sont administrées rapidement après l'exposition, l'incidence de l'infection clinique peut être réduite. Toutefois, une infection subclinique peut subsister et le fœtus peut encore être infecté. La valeur des gammaglobulines administrées aux femmes enceintes exposées à la rubéole est contestée. Il y a une augmentation minime des anticorps après l'injection de gammaglobulines, mais cela ne pose pas de problème pour l'interprétation des tests sérologiques ultérieurs.
Les nourrissons infectés excrètent le virus pendant des mois et constituent une source d'infection.
Référence :
1. UK Health Security Agency, Rubella : the green book, chapter 28. Avril 2013 [publication sur internet].