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Syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (IRIS)

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Le syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (IRIS) est une réponse immunitaire exagérée à une variété d'agents pathogènes en réponse à la récupération du système immunitaire par la thérapie antirétrovirale chez les patients infectés par le VIH.

L'IRIS est une réponse immunitaire inflammatoire exagérée qui tue jusqu'à un tiers des personnes touchées (1).
jusqu'à 54 % des patients développent des réactions hyperinflammatoires connues sous le nom de syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (IRIS) au cours du premier mois suivant le début de la thérapie antirétrovirale (ART) (2)
- la méningite cryptococcique (MC), une infection du cerveau causée par le champignon Cryptococcus neoformans (1).
  - L'IRIS-CM peut être le résultat d'un rétablissement déséquilibré du système immunitaire entraînant une réponse immunitaire inappropriée aux fragments et protéines persistants de C. neoformans qui sont lentement éliminés de l'organisme au fil des mois.
- la tuberculose est la deuxième maladie la plus fréquente associée à l'IRIS dans les études non sélectionnées de patients commençant un traitement antirétroviral ; elle représente 20 % de l'ensemble des cas d'IRIS signalés et est la plus fréquente dans les environnements à ressources limitées (2,3).
  - L'IRIS associé à la tuberculose peut se présenter de deux manières :
    - une aggravation "paradoxale" des symptômes d'une maladie connue, soit sur un nouveau site corporel, soit sur le site corporel d'origine, avec une incidence de 8 à 43 % des personnes co-infectées par la tuberculose qui commencent un traitement antirétroviral ;
    - ou le "démasquage" d'une infection occulte à Mycobacterium tuberculosis, dans laquelle l'infection n'était pas cliniquement apparente avant le traitement antirétroviral mais se manifeste de manière florissante pendant le traitement, touchant environ 5 % des personnes commençant un traitement antirétroviral sans infection tuberculeuse connue en Afrique du Sud.
- l'immunopathogénie reste mal comprise, mais les observations cliniques et pathologiques suggèrent que les mécanismes de l'IRIS varient en fonction de l'antigène cible.

Référence :

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