Quelle prévention du paludisme faut-il conseiller aux voyageurs qui partent en croisière ? (1)
Les croisières représentent une part importante du marché des vacances. La plupart des voyageurs en croisière ne restent à terre que pendant la journée, lorsque l'anophèle vecteur du paludisme ne se nourrit pas, et n'ont donc pas besoin de chimioprophylaxie contre le paludisme.
Parfois, ce n'est pas le cas et l'itinéraire de la croisière doit donc être revu pour déterminer s'il y aura exposition au paludisme. Par exemple, les croisières le long de la côte est-africaine peuvent inclure une escale d'une nuit ou plus dans le port de Mombasa, au Kenya, et les passagers peuvent se trouver à terre ou sur le pont après le crépuscule. Ces itinéraires nécessitent une chimioprophylaxie antipaludique.
En outre, les croisières qui passent une nuit dans toute autre région du monde où le paludisme est endémique peuvent nécessiter une chimioprophylaxie contre le paludisme. Les risques liés à des destinations spécifiques peuvent être déterminés en se référant au tableau des pays figurant dans les lignes directrices sur le paludisme. En fonction de la destination, de la durée d'exposition et de l'état de santé du voyageur, le choix de la chimioprophylaxie antipaludique peut être fait.
Tous les voyageurs effectuant une croisière doivent prendre des mesures pour éviter les piqûres d'insectes.
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