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Sacubitril-valsartan dans le traitement de l'hypertension résistante apparente chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque avec fraction d'éjection préservée (HFpEF)

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Équipe de rédaction

Sacubitril-valsartan comme traitement de l'hypertension résistante apparente chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque et de fraction d'éjection préservée

  • la majorité des patients souffrant d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée ont des antécédents d'hypertension
  • l'hypertension est souvent difficile à contrôler dans cette population de patients malgré l'utilisation de plusieurs médicaments antihypertenseurs
  • l'hypertension résistante est donc fréquente chez les patients atteints d'HFpEF (1)
  • l'hypertension résistante
    • est formellement définie comme une pression artérielle constamment supérieure à la valeur cible, malgré l'utilisation de trois antihypertenseurs de classes différentes, dont un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine (ARA), un inhibiteur calcique et un diurétique, bien qu'il y ait des différences entre les lignes directrices américaines et européennes.
  • une analyse post-hoc de l'essai PARAGON-HF a étudié l'association entre l'hypertension résistante apparente et les résultats dans l'HFpEF et a étudié l'effet de l'inhibition de la néprilysine sur la pression artérielle chez les patients souffrant d'HFpEF et d'hypertension résistante apparente.
    • L'hypertension "résistante apparente aux antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes (ARM)" a été définie comme une pression artérielle systolique >=140 mmHg (>= 135 mmHg en cas de diabète) en dépit des traitements susmentionnés et d'un ARM.
    • le résultat primaire de l'essai PARAGON-HF était un composite du nombre total d'hospitalisations pour insuffisance cardiaque et de décès de cause cardiovasculaire
      • dans l'ensemble, 731 patients (15,2 %) présentaient une hypertension résistante apparente et 135 (2,8 %) une hypertension résistante apparente à l'ARM
      • le taux du résultat primaire était plus élevé chez les patients souffrant d'hypertension résistante apparente [17,3 ; intervalle de confiance à 95 % (IC) 15,6-19,1 pour 100 personnes-années] que chez ceux dont la tension artérielle systolique était contrôlée (13,4 ; 12,7-14,3 pour 100 personnes-années), avec un rapport de taux ajusté de 1,28 (IC à 95 % 1,05-1,57)
      • la réduction de la pression artérielle systolique aux semaines 4 et 16, respectivement, était plus importante avec le sacubitril-valsartan qu'avec le valsartan chez les patients atteints d'hypertension résistante apparente [-4,8 (-7,0 à -2,5) et 3,9 (-6,6 à -1,3) mmHg] et d'hypertension résistante apparente à l'ARM [-8,8 (-14,0 à -3,5) et -6,3 (-12,5 à -0,1) mmHg].
      • la proportion de patients présentant une hypertension résistante apparente et dont la pression artérielle systolique était contrôlée à la semaine 16 était de 47,9 % dans le groupe sacubitril-valsartan et de 34,3 % dans le groupe valsartan [odds ratio (OR) ajusté de 1,78, IC à 95 % de 1,30 à 2,43]
      • chez les patients présentant une hypertension apparente résistante aux ARM, les proportions respectives étaient de 43,6 % vs 28,4 % (OR ajusté 2,63, IC 95 % 1,18-5,89).
  • Conclusion :
    • L'analyse post-hoc de PARAGON-HF suggère que le sacubitril/valsartan est un traitement efficace et sûr de l'hypertension résistante apparente et de l'hypertension résistante apparente aux ARM.

Référence :


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