lors de la visite initiale, les praticiens doivent utiliser la règle canadienne de la colonne cervicale pour :
déterminer si une radiographie de la colonne cervicale est nécessaire pour diagnostiquer une fracture ou une luxation et éviter une exposition inutile aux rayons X
Orienter les personnes présentant un risque élevé de blessure grave vers une radiographie du rachis cervical (1)
Appliquer la règle canadienne de la colonne cervicale chez les personnes âgées de 65 ans ou moins pour déterminer si une radiographie de la colonne cervicale est nécessaire pour le diagnostic d'une fracture ou d'une luxation :
Instructions pour l'utilisation de la règle canadienne de la colonne cervicale
La règle canadienne de la colonne cervicale s'applique aux patients en état d'alerte (score de 15 sur l'échelle de coma de Glasgow) et dans un état stable à la suite d'un traumatisme, lorsqu'une lésion de la colonne cervicale est à craindre.
Elle ne s'applique pas aux cas non traumatiques, si le patient présente des signes vitaux instables, une paralysie aiguë, une maladie vertébrale connue ou des antécédents de chirurgie du rachis cervical, ou s'il est âgé de moins de 16 ans.
Schémas pour la règle canadienne de la colonne cervicale (2) :
1. Déterminer si des facteurs de risque élevés sont présents, tels que l'âge (>=65 ans) ou un mécanisme dangereux (vitesse élevée, renversement ou éjection, véhicule de loisirs motorisé ou accident de bicyclette). Si c'est le cas, une radiographie de la colonne cervicale doit être effectuée.
2. Définir les facteurs de faible risque qui permettent une évaluation sûre de la mobilité du cou. Si les facteurs de risque faibles indiqués dans le diagramme de flux ne sont pas présents, une radiographie du cou doit être réalisée.
3. Évaluer la rotation du cou à 45 degrés chez les personnes présentant les facteurs de risque faibles indiqués dans la classification QTF des grades d'entorse cervicale. Si les personnes sont capables de tourner leur cou à 45 degrés, elles n'ont pas besoin d'une radiographie du cou.
Cette règle a été validée sur plusieurs populations différentes et s'est avérée avoir une sensibilité de 99,4 % et une spécificité de 42,5 %. En outre, une étude systématique a examiné la précision diagnostique de la règle canadienne de la colonne vertébrale et des critères de l'étude NEXUS (National Emergency, X-Radiography Utilization Study) et a constaté que la règle canadienne de la colonne vertébrale avait une meilleure précision (4).
Pour les conseils du NICE concernant les critères d'investigation des lésions cervicales, voir l'article en lien.
L'analgésie et la patience sont nécessaires.
Il existe désormais des preuves irréfutables que l'utilisation de colliers dans les cas confirmés de coup du lapin (entorse cervicale) prolonge le rétablissement du patient. Les patients doivent être informés sur la mobilisation du cou et encouragés à commencer dès que possible.
les patients doivent être informés sur la posture les conseils concernant le soutien du cou pendant le sommeil et les instructions concernant les exercices
les patients présentant des symptômes particulièrement graves ou des symptômes qui ne disparaissent pas peuvent bénéficier d'une physiothérapie.
Stiell, I. G., C.M. Clement, R.D. McKnight, R. Brison, M.J. Schull, et B.H. Rowe, The Canadian C-spine rule versus the NEXUS low-risk criteria in patients with trauma. New England Journal of Medicine, 2003. 349(26) : p 2510-2518.
Michaleff, Z.A., C.G. Maher, A.P. Verhagen, et T. Rebbeck, Accuracy of the Canadian C-spine rule and NEXUS to screen for clinically important cervical spine injury in patients following blunt trauma : a systematic review. Journal de l'Association médicale canadienne. 2012. 184(16) : p. E867-E76
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