Demander l'avis d'un spécialiste
Le NICE a publié des lignes directrices dans ce domaine (1) :
Diagnostic de la rupture prématurée des membranes avant travail (RPM)
Chez une femme présentant des symptômes évocateurs d'une RPM, proposer un examen au spéculum pour rechercher une accumulation de liquide amniotique et :
- si l'on observe une accumulation de liquide amniotique, ne pas effectuer de test diagnostique, mais offrir des soins compatibles avec la présence d'une RPM.
- si l'on n'observe pas d'accumulation de liquide amniotique, effectuer un test de la protéine de liaison du facteur de croissance analogue à l'insuline-1 ou un test de l'alpha-microglobuline-1 placentaire dans le liquide vaginal.
Si les résultats du test de la protéine de liaison du facteur de croissance analogue à l'insuline-1 ou de l'alpha-microglobuline-1 placentaire sont positifs, ne pas utiliser les seuls résultats du test pour décider des soins à proposer à la femme, mais prendre également en compte son état clinique, ses antécédents médicaux et de grossesse et l'âge gestationnel, et soit :
- offrir des soins compatibles avec la présence d'une P-PROM chez la femme
- soit réévaluer le statut diagnostique de la femme à un moment ultérieur.
Si les résultats du test de la protéine de liaison du facteur de croissance analogue à l'insuline-1 ou de l'alpha-microglobuline-1 placentaire sont négatifs et qu'aucun liquide amniotique n'est observé :
- ne pas proposer d'antibiotiques prophylactiques anténataux
- expliquer à la femme qu'il est peu probable qu'elle souffre d'une RPMS, mais qu'elle doit revenir si elle présente d'autres symptômes évocateurs d'une RPMS ou d'un travail prématuré.
La nitrazine ne doit pas être utilisée pour diagnostiquer une RDPP.
Identifier l'infection chez les femmes souffrant de P-PROM
- une combinaison d'évaluation clinique et de tests (protéine C-réactive, numération des globules blancs et mesure du rythme cardiaque fœtal par cardiotocographie) doit être utilisée pour diagnostiquer une infection intra-utérine chez les femmes souffrant de DOP
- n'utiliser aucun des éléments suivants de manière isolée pour confirmer ou exclure une infection intra-utérine chez les femmes atteintes de la maladie de Parkinson :
- un seul test de protéine C-réactive
- numération des globules blancs
- la mesure du rythme cardiaque du fœtus par cardiotocographie
- si les résultats de l'évaluation clinique ou de l'un des tests ne sont pas cohérents, continuer à observer la femme et envisager de répéter les tests.
Les conseils concernant les antibiotiques en cas de MRO, l'utilisation du sulfate de magnésium et des stéroïdes maternels sont inclus dans les articles liés.
Notes (2) :
- les femmes présentant une rupture des membranes avant travail à terme doivent être informées que :
- le risque d'infection néonatale grave est de 1 % au lieu de 0,5 % pour les femmes dont les membranes sont intactes
- 60 % des femmes présentant une rupture des membranes avant travail entreront en travail dans les 24 heures.
Référence :