Asthme difficile

Asthme difficile

• L'asthme difficile se définit par des symptômes persistants et/ou des crises d'asthme fréquentes malgré un traitement à forte dose.

Évaluation de l'asthme difficile :

• Les patients souffrant d'asthme difficile doivent faire l'objet d'une évaluation systématique, comprenant les éléments suivants
  • la confirmation du diagnostic d'asthme, et
  • l'identification du mécanisme de persistance des symptômes et l'évaluation de l'adhésion au traitement.
• Cette évaluation doit être facilitée par un service multidisciplinaire dédié à l'asthme difficile, par une équipe expérimentée dans l'évaluation et la prise en charge de l'asthme difficile.

Facteurs contribuant à l'asthme difficile

• MAUVAISE ADHÉRENCE - Les professionnels de la santé doivent toujours prendre en compte la mauvaise adhésion au traitement d'entretien avant d'intensifier le traitement chez les patients souffrant d'asthme difficile.
  
• FACTEURS PSYCHOSOCIAUX - Les professionnels de santé doivent savoir que l'asthme difficile est souvent associé à une morbidité psychologique coexistante. L'évaluation de la morbidité psychologique coexistante doit être effectuée dans le cadre de l'évaluation de l'asthme difficile. Chez les enfants, cette évaluation peut inclure une évaluation psychosociale de la famille.
  
• RESPIRATION DYSFONCTIONNELLE - La respiration dysfonctionnelle doit être prise en compte dans le cadre de l'évaluation des patients souffrant d'asthme difficile.
  
• ALLERGIE - Chez les patients souffrant d'asthme difficile et d'hospitalisations récurrentes, des tests d'allergènes aux moisissures doivent être effectués.
  
• SURVEILLANCE DE LA RÉPONSE DES VOIES AERIENNES - Chez les patients souffrant d'asthme difficile, il faut envisager de surveiller le nombre d'éosinophiles dans les expectorations afin de guider le traitement aux stéroïdes.

Référence :

• (1) British Thoracic Society (BTS)/Scottish Intercollegiate Guidelines Network (SIGN) 2019. Directive britannique sur la prise en charge de l'asthme. A national clinical guideline.