Durée, interruption et continuité du traitement du TDAH

• évaluation des médicaments et prise en compte de l'arrêt du traitement médicamenteux
  • un professionnel de la santé formé et spécialisé dans la prise en charge du TDAH doit revoir la médication du TDAH au moins une fois par an et discuter avec la personne atteinte de TDAH (et sa famille et ses soignants, le cas échéant) de la poursuite de la médication. L'examen doit comprendre une évaluation complète du :
    • les préférences de l'enfant, du jeune ou de l'adulte atteint de TDAH (et de sa famille ou des personnes qui s'en occupent, le cas échéant)
    • les bénéfices, y compris l'efficacité du traitement actuel tout au long de la journée
    • les effets indésirables
    • les besoins cliniques et l'optimisation de la médication
    • l'impact sur l'éducation et l'emploi
    • les effets des doses manquées, des réductions de doses planifiées et des périodes d'absence de traitement
    • l'effet des médicaments sur les troubles existants ou nouveaux de la santé mentale, de la santé physique ou du développement neurologique
    • le besoin de soutien et le type de soutien (par exemple, psychologique, éducatif, social) si la médication a été optimisée mais que les symptômes du TDAH continuent de causer un handicap important.
      
      
• envisager des périodes d'essai d'arrêt de la médication ou de réduction de la dose lorsque l'évaluation de l'équilibre global des avantages et des inconvénients suggère que cela pourrait être approprié
  • si la décision est prise de poursuivre la médication, les raisons de cette décision doivent être documentées.

Pour des conseils détaillés, consultez la ligne directrice complète (1).

Référence :

• (1) NICE (mars 2018). Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité Diagnostic et prise en charge du TDAH chez les enfants, les jeunes et les adultes.