Une étude utilisant un Edinburgh Dsyphagia Score (EDS) > 3,5 pour prédire la probabilité de cancer a donné une sensibilité, une spécificité, des valeurs prédictives positives et négatives de 98,4 %, 9,3 %, 11,8 % et 98,0 % (1).
Dans cette étude, trois patients avec un EDS de 3 (EDS à haut risque >=3,5) présentaient une tumeur maligne :
- Contrairement à la cohorte de validation originale (2), il n'y avait pas de différence dans la probabilité de malignité en fonction du niveau de dysphagie (dysphagie au niveau du pharynx 11,9 % vs dysphagie sternale moyenne ou inférieure 12,4 %).
- le rétrécissement peptique était statistiquement plus fréquent chez les personnes dont les symptômes duraient depuis plus longtemps (> 6 mois, OR 1,2-2,9, <=8 semaines 9,8%, 8-26 semaines 10,6%, > 26 semaines 15,7%, P < 0,05) et plus de 60 ans (OR 1,2-3,0, âge < 60 ans 6,2%, 60-73 ans 10,2%, > 73 ans 10,6%, P < 0.05)
Score de dysphagie d'Edinburgh :

Notez que la perte de poids était celle rapportée au cours des 3 derniers mois (1).
Référence :
- Murray IA et al. Predictive value of symptoms and demographics in diagnosing malignancy or peptic stricture. World J Gastroenterol. 2012 Aug 28 ; 18(32) : 4357-4362.
- Rhatigan E et al. Scoring system to identify patients at high risk of oesophageal cancer.Br J Surg. 2010 Dec ; 97(12):1831-7.
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