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Traitement prolongé (durée totale du traitement endocrinien supérieure à 5 ans) par inhibiteurs de l'aromatase ou tamoxifène en cas de cancer du sein.

Traduit de l'anglais. Afficher l'original.

Équipe de rédaction

Thérapie endocrinienne prolongée

un inhibiteur de l'aromatase

  • Un traitement prolongé (durée totale du traitement endocrinien supérieure à 5 ans) par un inhibiteur de l'aromatase doit être proposé aux femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein invasif ER (récepteur de l'œstrogène) positif, qui présentent un risque moyen ou élevé de récidive et qui ont pris du tamoxifène pendant 2 à 5 ans.
  • un traitement prolongé (durée totale du traitement endocrinien supérieure à 5 ans) par un inhibiteur de l'aromatase doit être envisagé pour les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein invasif ER-positif qui présentent un faible risque de récidive et qui ont pris du tamoxifène pendant 2 à 5 ans.

tamoxifène

  • envisager de prolonger la durée du traitement par le tamoxifène au-delà de 5 ans pour les femmes préménopausées et postménopausées atteintes d'un cancer du sein invasif ER-positif. [2018]

Effets d'un traitement endocrinien prolongé

Traitement prolongé au tamoxifène (après un traitement initial de 5 ans au tamoxifène)

Traitement endocrinien prolongé par un inhibiteur de l'aromatase (après 5 ans de traitement par le tamoxifène)

Définition

Poursuite du traitement au tamoxifène après 5 ans de traitement au tamoxifène.

Passage à un inhibiteur de l'aromatase après 5 ans de traitement au tamoxifène.

Qui peut suivre ce traitement ?

Les femmes préménopausées ou postménopausées atteintes d'un cancer du sein invasif à RE positif.

Femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein invasif à RE positif.

Effet sur la récidive du cancer du sein

REMARQUE : le bénéfice pour une personne donnée dépend du risque de récidive de son cancer. Pour les personnes présentant un faible risque de récidive, les bénéfices peuvent ne pas l'emporter sur les risques ou les effets secondaires.

Les personnes présentant un risque moyen ou élevé sont celles qui ont un cancer du sein avec ganglions lymphatiques positifs, des tumeurs T2 ou plus et des tumeurs de haut grade. Les personnes à faible risque sont celles qui ont un cancer du sein sans ganglions lymphatiques, avec des tumeurs plus petites ou de grade inférieur.

Taux de récidive du cancer du sein inférieurs à ceux d'un traitement de 5 ans par le tamoxifène

Les taux de récidive du cancer du sein sont inférieurs à ceux d'un traitement de 5 ans au tamoxifène. I

our les femmes ménopausées, le passage à un inhibiteur de l'aromatase peut être plus efficace pour réduire les récidives que la poursuite du traitement par le tamoxifène.

Effets secondaires

REMARQUE : il s'agit d'effets secondaires courants observés au cours d'années supplémentaires de traitement endocrinien. La plupart des effets sont réversibles à l'arrêt du traitement

Les effets secondaires du traitement endocrinien persisteront pendant des années supplémentaires (par exemple, les symptômes de la ménopause tels que les bouffées de chaleur).

En cas d'utilisation prolongée du tamoxifène : risque accru de thrombose et de cancer de l'endomètre, et éventuellement perte de densité osseuse chez les femmes préménopausées.

Les effets secondaires du traitement endocrinien persisteront pendant des années supplémentaires (par exemple, les symptômes de la ménopause tels que les bouffées de chaleur).

En cas d'utilisation prolongée d'inhibiteurs de l'aromatase : perte de densité osseuse et douleurs articulaires et musculaires.

Fertilité et planification familiale

Les effets sur la fertilité et le planning familial se poursuivront pendant des années supplémentaires, car les femmes ne doivent pas tomber enceintes lorsqu'elles prennent du tamoxifène, ou dans les deux mois qui suivent l'arrêt du traitement, car celui-ci peut avoir des effets néfastes sur le bébé.

Sans objet pour les femmes ménopausées uniquement.

L'étude aTTom (2)

  • confirme que, dans le cas d'une maladie ER+, la poursuite du tamoxifène jusqu'à la 10e année plutôt que jusqu'à la 5e année seulement entraîne une réduction supplémentaire des récidives, à partir de la 7e année, et de la mortalité par cancer du sein après la 10e année
  • Si l'on ajoute à cela la réduction du nombre de décès dus au cancer du sein observée dans les essais portant sur 5 ans de tamoxifène par rapport à l'absence de tamoxifène, ces résultats indiquent que 10 ans de tamoxifène adjuvant, par rapport à l'absence de tamoxifène, réduisent la mortalité due au cancer du sein d'environ un tiers, réduit la mortalité due au cancer du sein d'environ un tiers au cours des 10 premières années suivant le diagnostic et de moitié par la suite.

Référence :

  1. NICE (juillet 2018). Cancer du sein précoce et localement avancé : diagnostic et prise en charge.
  2. Gray RG et al. aTTom : Long-term effects of continuing adjuvant tamoxifen to 10 years versus stopping at 5 years in 6,953 women with early breast cancer.Journal of Clinical Oncology 2013 31:18_suppl, 5-5.

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