Ce médicament est utilisé comme prophylaxie contre le paludisme à falciparum dans les régions où il existe une résistance à la chloroquine.
La méfloquine est utilisée en Europe et aux États-Unis depuis environ 10 ans.
Le résumé des caractéristiques du produit doit être consulté avant de prescrire ce médicament.
Roche a déclaré que (1) :
- Lariam (méfloquine) peut induire des troubles neuropsychiatriques potentiellement graves.
- les réactions neuropsychiatriques les plus courantes à la méfloquine sont les rêves anormaux, l'insomnie, l'anxiété et la dépression. En outre, des hallucinations, des psychoses, des suicides, des pensées suicidaires et des comportements de mise en danger de soi ont été rapportés.
- ne pas utiliser la méfloquine pour la chimioprophylaxie du paludisme chez les patients présentant des troubles psychiatriques actifs ou des antécédents de troubles psychiatriques.
- en raison de la longue demi-vie de la méfloquine, des effets indésirables peuvent survenir et persister jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du traitement
- les professionnels de la santé doivent réagir rapidement aux signes de réactions neuropsychiatriques dans le cadre de la chimioprophylaxie par la méfloquine. La méfloquine doit être interrompue immédiatement et remplacée par un autre médicament de prophylaxie du paludisme.
- informer le patient qu'en cas de réaction neuropsychiatrique telle que des pensées suicidaires, un comportement de mise en danger de soi, une anxiété sévère, des sentiments d'agitation, de confusion ou de méfiance envers les autres, des hallucinations visuelles/auditives, une dépression ou des changements de son état mental pendant la chimioprophylaxie à la méfloquine, il doit cesser immédiatement de prendre la méfloquine et consulter d'urgence un médecin.
Référence :
- Roche (octobre 2013). Communication professionnelle de Direct Helathcare sur Larium (méfloquine) pour la chimioprophylaxie du paludisme et le risque d'effets indésirables neuropsychiatriques.