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Histoire naturelle et pronostic de l'infection par le VIH

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Une fois que le VIH a été transmis par l'exposition à des fluides contenant du VIH, les cellules de l'hôte transfèrent le virus au système immunitaire local, notamment aux lymphocytes T, aux macrophages et aux cellules dendritiques.

L'histoire naturelle de l'infection par le VIH peut être caractérisée par :

l'infection aiguë par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)/l'infection primaire par le VIH/le syndrome rétroviral aigu
- est la période qui suit immédiatement l'infection initiale par le VIH
- la présentation est souvent cliniquement impossible à distinguer de la mononucléose infectieuse
- plus de 60 % des patients présentent un syndrome grippal au moment de l'infection
- le risque de transmission ultérieure est particulièrement élevé au cours de la primo-infection par le VIH en raison de la charge virale élevée, mais les patients ignorent souvent qu'ils sont séropositifs et peuvent même avoir un test d'anticorps négatif
stade asymptomatique
- commence lorsque les symptômes de la primo-infection par le VIH disparaissent (s'ils surviennent)
- il n'y a généralement pas de signes cliniques ou de symptômes manifestes d'infection par le VIH à ce stade et la personne peut être en bonne santé pendant de nombreuses années.
stade symptomatique
- résulte d'une immunosuppression progressive due à une infection par le VIH non traitée
symptomatique, définissant le SIDA
- des infections et des tumeurs malignes définissant le sida sont présentes (1,2).

Pronostic :

diverses études ont fait état d'une diminution spectaculaire de la mortalité chez les personnes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) depuis l'introduction généralisée de la thérapie antirétrovirale hautement active (HAART) dans les pays industrialisés.
dans les pays industrialisés, les personnes infectées sexuellement par le VIH semblent désormais connaître des taux de mortalité similaires à ceux de la population générale au cours des cinq premières années suivant l'infection, bien qu'un excès de mortalité subsiste à mesure que la durée de l'infection par le VIH s'allonge
les personnes exposées au VIH par l'usage de drogues par voie intraveineuse présentent un excès de risque de décès plus élevé que les personnes infectées sexuellement par le VIH (3).

Référence :

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