Rôle dans d'autres processus pathologiques

La découverte de récepteurs du 1,25-dihydroxycholécalciférol dans la plupart des cellules de l'organisme a attiré l'attention sur les rôles possibles de la vitamine D qui ne sont pas liés à l'homéostasie du calcium. Par exemple, la faiblesse musculaire et la susceptibilité aux infections observées en cas de carence en vitamine D pourraient être liées à un rôle régulateur des muscles squelettiques et du système immunitaire, respectivement (1).

On a constaté que le 1,25-dihydroxycholécalciférol et un analogue synthétique, le calcipotriol, suppriment la prolifération cellulaire et favorisent la différenciation, et leur utilisation pharmacologique pour contrôler les fonctions cellulaires suscite de l'intérêt. Le calcipotriol s'est avéré utile dans le traitement topique du psoriasis (2).

Des études épidémiologiques ont établi un lien entre le statut en vitamine D ou l'exposition au soleil et des troubles aussi complexes et divers que les maladies cardiovasculaires et le cancer du côlon. On suppose que l'action de la vitamine D se fait directement plutôt que par le biais de son rôle dans l'homéostasie du calcium.

Références :

• (1) Institute of Medicine (US) Committee to Review Dietary Reference Intakes for Vitamin D and Calcium ; Ross AC, Taylor CL, Yaktine AL, et al, éditeurs. Dietary Reference Intakes for Calcium and Vitamin D. Washington (DC) : National Academies Press (US) ; 2011. 3, Overview of Vitamin D. Disponible sur : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK56061/# (consulté le 15 mai 2022)
• (2) Trémezaygues L, Reichrath J. Vitamin D analogs in the treatment of psoriasis : Où en sommes-nous et où allons-nous ? Dermatoendocrinol. 2011 Jul;3(3):180-6. doi : 10.4161/derm.3.3.17534.