Ce site est destiné aux professionnels de la santé

Go to /se-connecter page

Vous pouvez consulter 5 avant de vous connecter

Sulfate de magnésium chez les femmes présentant un risque d'accouchement prématuré

Traduit de l'anglais. Afficher l'original.

Équipe de rédaction

  • une étude systémique sur l'efficacité du sulfate de magnésium anténatal et le risque d'infirmité motrice cérébrale chez les prématurés a révélé (1) :
    • le traitement prénatal au sulfate de magnésium administré aux femmes présentant un risque de naissance prématurée a considérablement réduit le risque d'infirmité motrice cérébrale chez leurs enfants (risque relatif [RR] 0,69 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] 0,54-0,87 ; cinq essais ; 6 145 nourrissons). Le nombre nécessaire à traiter pour prévenir un cas d'infirmité motrice cérébrale était de 63 (IC à 95 % 43-155).
    • il y a eu une réduction significative du taux de dysfonctionnement important de la motricité globale (RR 0,61 ; IC à 95 % 0,44-0,85 ; quatre essais ; 5 980 nourrissons)
    • aucun effet statistiquement significatif de la thérapie prénatale au sulfate de magnésium n'a été détecté sur la mortalité pédiatrique (RR 1,01 ; IC à 95 % 0,82-1,23 ; cinq essais ; 6 145 nourrissons), ou sur d'autres déficiences ou incapacités neurologiques au cours des premières années de la vie
    • aucun effet significatif du sulfate de magnésium anténatal sur les taux combinés de mortalité et de troubles neurologiques, sauf dans les études dont l'objectif principal était la neuroprotection, où l'on a observé une réduction du nombre de décès ou de paralysies cérébrales (RR 0,85 ; IC à 95 % 0,74-0,98 ; quatre essais ; 4 446 nourrissons).
    • les auteurs de l'étude ont conclu que la thérapie prénatale au sulfate de magnésium administrée aux femmes présentant un risque d'accouchement prématuré est neuroprotectrice contre les troubles moteurs dans l'enfance pour le fœtus prématuré.

NICE suggère (2) :

  • le sulfate de magnésium pour la neuroprotection
    • pour les femmes entre 23+0 et 23+6 semaines de grossesse dont le travail prématuré est établi ou dont l'accouchement prématuré est prévu dans les 24 heures, discuter avec la femme (et les membres de sa famille ou les soignants, le cas échéant) de l'utilisation de sulfate de magnésium intraveineux[*] pour la neuroprotection du bébé, dans le contexte de ses circonstances individuelles.

    • proposer du sulfate de magnésium intraveineux pour la neuroprotection du bébé aux femmes entre 24+0 et 29+6 semaines de grossesse qui sont :
      • en travail prématuré avéré ou
      • ont un accouchement prématuré prévu dans les 24 heures

    • envisagent le sulfate de magnésium intraveineux[*] pour la neuroprotection du bébé pour les femmes entre 30+0 et 33+6 semaines de grossesse qui sont :
      • en travail prématuré établi ou
      • ont un accouchement prématuré prévu dans les 24 heures

  • * Bien que cette utilisation soit courante dans la pratique clinique britannique, au moment de la publication (août 2019), le sulfate de magnésium n'avait pas d'autorisation de mise sur le marché au Royaume-Uni pour cette indication. Le prescripteur doit consulter le RCP pour connaître les conseils du fabricant sur l'utilisation pendant la grossesse. Le prescripteur doit suivre les conseils professionnels pertinents, en assumant l'entière responsabilité de la décision. Le consentement éclairé doit être obtenu et documenté. Pour plus d'informations, voir le document Prescribing guidance : prescribing unlicensed medicines du General Medical Council.

Le NHS England rapporte que (3) :

  • pour 37 femmes recevant du sulfate de magnésium, un bébé de moins sera atteint d'infirmité motrice cérébrale.

Référence :


Créer un compte pour ajouter des annotations aux pages

Ajoutez à cette page des informations qu'il serait utile d'avoir à portée de main lors d'une consultation, telles qu'une adresse web ou un numéro de téléphone. Ces informations seront toujours affichées lorsque vous visiterez cette page.

Le contenu de ce site est fourni à titre d'information et ne remplace pas la nécessité d'appliquer un jugement clinique professionnel lors du diagnostic ou du traitement d'un état pathologique. Un médecin agréé doit être consulté pour le diagnostic et le traitement de toute condition médicale.

Connecter

Copyright 2024 Oxbridge Solutions Limited, une filiale d'OmniaMed Communications Limited. Tous droits réservés. Toute distribution ou duplication des informations contenues dans le présent document est strictement interdite. Oxbridge Solutions est financé par la publicité mais conserve son indépendance éditoriale.