Les lésions de la colonne vertébrale impliquent généralement une fracture de la colonne vertébrale, qui peut parfois entraîner une lésion de la moelle épinière.
Chaque année, 1 personne sur 10 000 subit une lésion traumatique de la colonne vertébrale. La grande majorité d'entre elles ne subissent toutefois aucune lésion neurologique.
En cas de traumatisme de n'importe quelle partie de la colonne vertébrale, la question des lésions neurologiques est primordiale. Pour cette raison, tous les patients inconscients nécessitant une prise en charge de type ATLS et tous les patients impliqués dans des accidents où une fracture de la colonne vertébrale est possible, par exemple les accidents de la route, sont considérés comme ayant une fracture de la colonne vertébrale jusqu'à preuve du contraire. Ils sont amenés à l'hôpital avec un collier rigide pour protéger la colonne cervicale et attachés à une planche vertébrale.
Une fois que les voies aériennes, la respiration et la circulation (ABC) ont été contrôlées, des radiographies sont effectuées pour exclure une fracture de la colonne vertébrale et un examen neurologique est entrepris.
Si des fractures sont présentes, elles doivent être classées comme stables ou instables. Dans le cas de fractures STABLES, la moelle épinière est rarement endommagée et les mouvements de la colonne vertébrale sont sans danger. Dans le cas des fractures instables, la moelle épinière peut avoir subi des lésions et, si ce n'est pas le cas, elle risque de l'endommager si le patient est déplacé.
La stabilité d'une fracture vertébrale peut être évaluée en fonction de la "colonne vertébrale à trois colonnes" décrite par le Canadien français Denis.
Voir également la section sur les lésions cervicales.
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