Le métabolisme des acides aminés recoupe largement le métabolisme des protéines. Il est considéré ici en termes de :
- digestion
- absorption
- dégradation
- synthèse
Le "pool" physiologique d'acides aminés subit un degré de changement relativement plus important que la plupart des composants alimentaires. Jusqu'à 100 g/jour de protéines endogènes sont dégradées ; la grande majorité est resynthétisée. Les protéines sont perdues sous forme de :
- kératine dans les cheveux
- sécrétions cutanéo-muqueuses, par exemple lysozyme dans les larmes, protéines plasmatiques en cas de coupures ou de brûlures
- protéines cellulaires dans les kératinocytes qui se détachent
- protéines des selles, par exemple les enzymes digestives qui n'ont pas été réabsorbées ; une perte excessive est observée dans les entéropathies à perte de protéines
- protéines urinaires ; la plupart sont réabsorbées lors de leur passage dans les tubules rénaux ; un défaut de réabsorption peut entraîner une protéinurie.
Les acides aminés présents dans la circulation sanguine sont absorbés par des transporteurs protéiques spécifiques situés dans les membranes des cellules de l'organisme. Ces transporteurs sont capables d'acheminer les acides aminés contre un gradient de concentration. L'énergie inhérente au gradient de concentration des ions sodium est utilisée pour entraîner le symport.
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