Le traitement des femmes atteintes du SOPK doit commencer par des mesures liées au mode de vie :
- pour les femmes obèses, une combinaison de perte de poids et d'exercice physique peut stimuler l'ovulation
Si la femme n'est pas en surpoids ou si la perte de poids est inefficace, alors :
- le traitement doit être adapté en fonction des effets indésirables potentiels, de la facilité et du mode d'utilisation, de l'IMC de la femme et de la surveillance nécessaire (1) :
- citrate de clomifène ou
- metformine
- ou une combinaison des deux
- pour les femmes qui prennent du citrate de clomifène, proposer un suivi échographique pendant au moins le premier cycle de traitement afin de s'assurer qu'elles prennent une dose qui minimise le risque de grossesse multiple
- pour les femmes qui prennent du citrate de clomifène, ne pas poursuivre le traitement pendant plus de 6 mois
- les femmes auxquelles on a prescrit de la metformine doivent être informées des effets secondaires associés à son utilisation (tels que nausées, vomissements et autres troubles gastro-intestinaux)
- si la femme est connue pour être résistante au citrate de clomifène, envisager l'un des traitements de deuxième intention suivants, en fonction des circonstances cliniques et de la préférence de la femme :
- forage ovarien par laparoscopie ou
- traitement combiné par citrate de clomifène et metformine s'il n'est pas déjà proposé en première intention ou
- gonadotrophines
- les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et traitées par gonadotrophines ne doivent pas se voir proposer un traitement concomitant par agoniste de l'hormone de libération de la gonadotrophine, car ce traitement n'améliore pas les taux de grossesse et est associé à un risque accru d'hyperstimulation ovarienne.
Il convient de noter que la perte de poids peut être difficile à obtenir et qu'il ne faut pas tarder à orienter une femme en surpoids vers un traitement spécifique visant à induire l'ovulation si elle n'a pas réussi à perdre du poids, en particulier si elle est âgée de plus de 35 ans (2).
Référence :
- NICE (août 2016). Problèmes de fertilité : évaluation et traitement.
- Drug and Therapeutics Bulletin (2004) ; 42(4):28-32.