Les méningiomes naissent des granulations arachnoïdiennes (des enveloppes méningées du cerveau et de la moelle épinière et peuvent être uniques ou multiples) et représentent environ 20 % des tumeurs intracrâniennes primaires chez l'adulte. Elles sont rares chez les enfants. Le pic d'incidence se situe entre 40 et 60 ans. La prédominance est féminine (1).
Les méningiomes sont les tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes, avec une incidence annuelle de 6 cas pour 100 000 dans la population générale. Les hormones sexuelles sont susceptibles de jouer un rôle dans le développement des méningiomes, car environ 70 % d'entre eux expriment des récepteurs progestatifs et 30 % des récepteurs œstrogéniques (2).
Les méningiomes représentent la tumeur cérébrale primaire la plus fréquente et comprennent 3 grades de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le plus fréquent étant le grade I de l'OMS (90 %).
Ils se développent lentement et peuvent survenir dans n'importe quel site méningé. Elles sont plus fréquentes dans la région sylvienne, la surface parasagittale des lobes pariétal et frontal, les sillons olfactifs, les petites ailes du sphénoïde, le tuberculum sella et l'angle ponto-cérébelleux. En général, les lésions sont uniques ; parfois, elles peuvent être multiples.
L'invasion et l'érosion des os du crâne ne sont pas rares. Elles peuvent être visibles sur une radiographie simple du crâne et constituent un indice diagnostique important. Les méningiomes n'envahissent généralement pas la matière cérébrale, mais provoquent des dysfonctionnements par effet de compression.
Référence :
Ajoutez à cette page des informations qu'il serait utile d'avoir à portée de main lors d'une consultation, telles qu'une adresse web ou un numéro de téléphone. Ces informations seront toujours affichées lorsque vous visiterez cette page.