Facteurs masculins - vêtements amples, abstinence de bains chauds, clomifène, insémination intra-utérine ou avec donneur.
Dysfonctionnement ovulatoire - citrate de clomifène, gonadotrophines, GnRH pulsatile, bromocriptine.
Insuffisance de la phase lutéale - progestérone, clomiphène.
Lésions tubaires - chirurgie.
Facteur cervical - douches au bicarbonate, insémination intra-utérine.
Endométriose - l'ablation laparoscopique peut augmenter la fécondité à court terme, c'est-à-dire la capacité à tomber enceinte, mais pas les taux de fécondité à long terme. La procréation assistée peut être conseillée, d'autant plus qu'elle contourne toute présence péritonéale de facteurs inhibiteurs de la fonction des gamètes.
Infertilité inexpliquée (1)
- ne pas proposer d'agents de stimulation ovarienne par voie orale (tels que le citrate de clomifène, l'anastrozole ou le létrozole) aux femmes présentant une infertilité inexpliquée
- proposer un traitement par FIV aux femmes souffrant d'une infertilité inexpliquée qui n'ont pas conçu d'enfant après 2 ans (cela peut inclure jusqu'à 1 an avant leurs examens de fertilité) de rapports sexuels réguliers non protégés.
Insémination intra-utérine (1)
- pour les personnes souffrant d'infertilité inexpliquée, d'endométriose légère ou d'infertilité masculine légère, qui ont des rapports sexuels réguliers non protégés :
- ne pas proposer systématiquement l'insémination intra-utérine, avec ou sans stimulation ovarienne (les circonstances exceptionnelles incluent, par exemple, les objections sociales, culturelles ou religieuses à la FIV) leur conseiller d'essayer de concevoir pendant un total de 2 ans (ce qui peut inclure jusqu'à 1 an avant leurs examens de fertilité) avant que la FIV ne soit envisagée.
Remarques :
- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe les troubles de l'ovulation en trois groupes.
Troubles de l'ovulation du groupe I de l'OMS Troubles de l'ovulation du groupe II de l'OMS Chez les femmes présentant des troubles de l'ovulation du groupe II de l'OMS et recevant un traitement de première intention pour la stimulation ovarienne : Chez les femmes présentant des troubles de l'ovulation du groupe II de l'OMS et connues pour être résistantes au citrate de clomifène :
Aménorrhée hyperprolactinémique - agonistes de la dopamine- Groupe I : insuffisance hypothalamo-hypophysaire (aménorrhée hypothalamique ou hypogonadisme hypogonadotrophique)
- Groupe II : dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire-ovarien (principalement syndrome des ovaires polykystiques)
- Groupe III : insuffisance ovarienne
- conseiller aux femmes souffrant d'infertilité anovulatoire du groupe I de l'OMS qu'elles peuvent améliorer leurs chances d'ovulation régulière, de conception et de grossesse sans complication en
- augmentant leur poids corporel si leur IMC est inférieur à 19 et/ou
- en modérant leur niveau d'activité physique si elles font beaucoup d'exercice.
- en proposant aux femmes présentant des troubles de l'ovulation du groupe I de l'OMS l'administration pulsatile d'hormone de libération des gonadotrophines ou de gonadotrophines à activité lutéinisante pour induire l'ovulation
- conseiller aux femmes souffrant d'infertilité anovulatoire du groupe II de l'OMS et dont l'IMC est supérieur ou égal à 30 de perdre du poids. Informez-les que cette seule mesure peut rétablir l'ovulation, améliorer leur réponse aux agents d'induction de l'ovulation et avoir un impact positif sur les résultats de la grossesse.
- proposer aux femmes souffrant d'infertilité anovulatoire du groupe II de l'OMS l'un des traitements suivants, en tenant compte des effets indésirables potentiels, de la facilité et du mode d'utilisation, de l'IMC de la femme et de la surveillance nécessaire :
- citrate de clomifène ou
- metformine
- ou une combinaison de ces deux traitements
- pour les femmes qui prennent du citrate de clomifène, proposer un suivi échographique pendant au moins le premier cycle de traitement afin de s'assurer qu'elles prennent une dose qui minimise le risque de grossesse multiple
- pour les femmes qui prennent du citrate de clomifène, ne pas poursuivre le traitement pendant plus de 6 mois
- les femmes auxquelles on a prescrit de la metformine doivent être informées des effets secondaires associés à son utilisation (tels que nausées, vomissements et autres troubles gastro-intestinaux)
- pour les femmes présentant des troubles de l'ovulation du groupe II de l'OMS et dont on sait qu'elles sont résistantes au citrate de clomifène, envisager l'un des traitements de deuxième intention suivants, en fonction des circonstances cliniques et des préférences de la femme :
- forage ovarien par laparoscopie ou
- traitement combiné au citrate de clomifène et à la metformine s'il n'est pas déjà proposé comme traitement de première intention ou
- gonadotrophines
- les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et traitées par gonadotrophines ne doivent pas se voir proposer un traitement concomitant par agoniste de l'hormone de libération de la gonadotrophine, car ce traitement n'améliore pas les taux de grossesse et est associé à un risque accru d'hyperstimulation ovarienne
- les femmes présentant des troubles de l'ovulation dus à une hyperprolactinémie doivent se voir proposer un traitement par des agonistes de la dopamine tels que la bromocriptine. Lors de la prescription, il convient de tenir compte de la sécurité d'utilisation pendant la grossesse et de la minimisation des coûts.
Référence :